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«Un peu plus haut, un peu plus loin, je veux aller un peu plus loin», chante Jean-Pierre Ferland. Chanson brillamment interprétée par Ginette Reno aux célébrations de la Saint-Jean sur le mont Royal. C’est bien ce vers quoi tendent les efforts d’une centaine d’élèves de 6 écoles montréalaises.

Le défi est de taille. Chaque école a adopté une exoplanète. Ces jeunes doivent imaginer à quoi ressemble la vie sur une exoplanète en cohérence avec les caractéristiques spécifiques de chacune. Pour chaque exoplanète, non seulement ils définiront un écosystème adéquat, mais en plus, ils raconteront une histoire vécue par leurs habitants.

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À peine née, l’histoire fera l’objet d’un remarquable processus de mise en forme cinématographique. Accompagnée de professionnels du cinéma d’animation, chaque école réalisera un petit film. Les 6 films ainsi produits seront présentés lors d’un «gala» à la Cinémathèque québécoise au mois de mai. On s’en reparlera.

Ce qui est fantastique dans ce projet c’est le voile qu’il soulève sur tous les processus de l’absolu imaginaire. Imaginer ce que l’on ne connaît pas. Porter le connu à son paroxysme pour s’en détacher et voguer sur les fleuves tumultueux du rêve et du fantastique tout en conservant un œil bien ancré sur le rivage de la science et de la cohérence. Plus loin, plus haut, les pieds bien au sol.

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