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De quoi la terre aurait-elle l’air si on la regardait à partir d’une autre planète? Est-ce que la théorie de l’évolution de Darwin peut expliquer l’infidélité? Pourquoi ne parle-t-on pas d’enjeux environnementaux dans les débats politiques?

Voici quelques exemples de questions que près de 300 élèves de 5e secondaire de Laval et des environs ont pu adresser à des scientifiques et des chercheurs de haut niveau lors du Forum des jeunes en sciences le 10 novembre 2014.

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Cette activité a eu lieu dans le cadre de la Quinzaine des sciences au Collège Montmorency.

La formule employée, inspirée par celle du bar des sciences du Forum international science et société, événement qui s’adresse aux étudiants des cégeps, favorise les échanges entre les scientifiques et le public.

En l’occurrence, le Forum des jeunes en science s’adresse à des jeunes qui devront prochainement faire des choix s’ils veulent continuer leur cheminement académique en entreprenant des études postsecondaires.

Un peu à la manière dont on doit s’inscrire au cégep avec le système des tours, les étudiants pouvaient faire trois choix parmi huit classes pour discuter soit de technologies d’information et de communication, d’exoplanètes et de vie extraterrestre, de génie, d’alimentation, de génétique, d’environnement et de politique, de drogues ou bien de sexualité.

À vous la parole!

Après une courte présentation de chacun des panélistes, les jeunes avaient plus d’une heure pour poser leurs questions, sans tabou.

«Quel est l’effet des drogues sur notre cerveau?» a entre autres demandé un des participants.

«Différentes drogues vont agir sur différentes zones dans notre cerveau», a expliqué Anne-Noël Samaha, professeure-chercheuse au département de pharmacologie à la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal.

«Il est faux de dire que les drogues nous brûlent les cellules du cerveau. Elles jouent plutôt dans la circulation de nos neurotransmetteurs», a ajouté Jessica Turmel, intervenante au GRIP Montréal.

Pendant ce temps, d’autres participants demandaient à un chercheur d’Environnement Canada son opinion concernant les coupes budgétaires qu’a dû subir son ministère.

«C’est simple: chaque fois qu’on investit un peu d’argent dans l’environnement, ça rapporte à long terme. Néanmoins, nos politiques actuelles semblent miser sur des enjeux économiques à court terme ces temps-ci», a commenté le scientifique Philippe Gachon.

Par Marie-Eve Cloutier – Agence Science-Presse

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