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De plus en plus, on reconnait l’importance des aptitudes mentales dans les succès des athlètes. On parle de la détermination de Brendan Gallagher, de la persévérance de David Desharnais, de la confiance de Jean Pascal, de la fougue d’Eugénie Bouchard, de la capacité à performer sous pression d’Alexandre Bilodeau… Mais comment font-ils pour développer cette force mentale? Trouver la réponse à cette question... C’est ça mon boulot!

Qui suis-je?

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Je suis chercheure et consultante en psychologie sportive. Je suis curieuse —«très curieuse», vous diraient mes amis— passionnée de sport, toujours en mouvement, pleine de projets, j’adore les chiffres, analyser, réfléchir... J’aime beaucoup parler avec les gens, écouter, découvrir.

Pourquoi et comment la psycho sportive?

J’ai toujours fait du sport. D’abord, plusieurs sports simultanément: natation, karaté, handball, soccer, etc. Puis, peu à peu, je me suis mise à m’entrainer intensivement en nage synchronisée... environ 30 heures par semaine!

Ma «carrière» intensive d’athlète a duré tout mon secondaire. Par la suite, je suis devenue entraineur. Je n’ai pas réalisé tout de suite que ce que j’aimais le plus du métier d’entraineur était l’aspect mental.

Et surtout, je ne savais pas encore qu’il existait un métier où on ne s’occupait que de l’entrainement mental des athlètes...

Le début de mon intérêt pour la psychologie

J’ai donc d’abord fait des études en administration pour m’ouvrir le plus de portes possible en attendant de trouver ce que je voulais réellement faire dans la vie. À travers mes cours de management et au fil des expériences de vie, j’ai peu à peu pris conscience de mon intérêt envers la psychologie.

Je ne croyais cependant pas pouvoir en faire une carrière car je ne me voyais pas travailler à journée longue avec des gens souffrants. J’ai le plus grand respect du monde pour tous mes amis psychologues qui y arrivent! Mais je savais que ce n’était pas ce que je recherchais dans mon emploi de rêve.

J’ai donc entrepris des études en psychologie «pour le fun». Le problème avec la psychologie, c’est que si c’est vraiment ce que tu veux faire dans la vie, tu ne peux pas te contenter de le faire «pour le fun». Tu dois maintenant absolument te rendre jusqu’au doctorat, et il n’y a pas beaucoup d’étudiants acceptés...

Tu dois donc être un peu stratégique —ce qui ne signifie pas que ça ne peut pas être le fun!—: tu dois t’assurer d’avoir des bonnes notes, d’avoir des expériences en relation d’aide, en recherche, de faire du bénévolat... J’ai donc fait tout ça «au cas où».

La recherche mène au sport

Et c’est comme ça que j’ai découvert, à ma dernière année au baccalauréat, la recherche en psychologie.

Je me suis surprise à adorer la recherche! Je pouvais —et même devais!— me poser toutes les questions du monde, rencontrer des participants pour tenter d’y répondre, jouer avec les chiffres, réfléchir, rédiger des articles sur mes conclusions... bref, tout ce que j’aime faire!

Et ce n’était pas la psychologie que je craignais, c’est-à-dire que je n’avais pas à passer mes journées à tenter d’alléger la souffrance des gens malades. Il manquait juste un ingrédient pour que ce soit mon emploi de rêve: le sport!

C’est en tombant sur les travaux de celle qui allait devenir ma directrice de recherche —elle s’était par le passé brièvement intéressée à la relation entraineur-athlète, ce qui a piqué ma curiosité— que j’ai compris: j’allais faire des recherches en psychologie sportive!

Et c’est là que tout a commencé...

Je vous raconterai la suite au fil de mes futurs billets. J’ai bien hâte de partager avec vous à quoi ressemblent mes journées, les questions que je me pose, les défis auxquels je fais face, les problématiques vécues par mes athlètes ou encore mon point de vue sur différentes situations qui se dérouleront dans l’actualité sportive.

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