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Croustilles devant la télévision. Gâteau aux fraises et crème fouettée à la fête d’un ami. Maïs soufflé extra beurre au cinéma. Méchoui d’agneau à la réunion de famille. Les points en commun? Ce sont des activités plaisantes qui cachent des aliments appétissants. Et voilà la grande révélation du jour : ce n’est pas l’épicier qui les a produits mais bien une industrie agroalimentaire créative! Et moi, je fais partie de ce secteur crucial de notre vie moderne.

Pourquoi est-ce que je me retrouve, à 37 ans, agronome avec une maîtrise spécialisée en production ovine (les moutons)? Au secondaire, quand on réfléchit à ce qu’on veut devenir plus tard, on pense souvent à des professions classiques, du genre de médecin, vétérinaire, avocat, professeur… Alors diable! Comment mon parcours a-t-il pris un virage vers l’agroalimentaire et l’agriculture? Je dirais probablement avec 4 chevaux, 2 vaches et 1 taureau! Voilà 2800 kg de bonnes raisons ☺

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Sachant à ce moment que tout ce qui touche la biologie, les animaux et la nature en général m’intéressait, j’ai donc décidé de m’inscrire en sciences pures au Cegep. L’idée était de me garder toutes les portes ouvertes, bien que je ne m’attendais pas à être première de classe alors que j’étudiais avec des gens super motivés qui voulaient entrer dans des programmes très contingentés comme la médecine! J’ai toujours aimé l’école dans le sens où je savais que c’était le chemin à prendre pour arriver quelque part d’intéressant, mais je n’ai jamais considéré mes études comme une fin en soi.

Bien évidemment, il y a eu quelques détours après mon Cegep, comme un voyage dans l’Ouest canadien où j’ai fini par travailler à Banff… un classique! Et un voyage d’aventures en Californie qui a avorté à la dernière minute puisque l’ami qui devait fournir la voiture a fait une crise d’appendicite qui l’a ramené à la maison pour une chirurgie d’urgence. Bref, je me retrouve finalement avec un agenda libre et je me dis que tant qu’à tourner en rond, aussi bien commencer l’université dès maintenant! Je choisis donc l’agronomie à l’Université Laval, qui représente la meilleure jonction de mes différents intérêts. Et ce que je n’avais pas vraiment prévu, c’est que j’aurais tellement de plaisir à apprendre dans ce domaine que j’allais consciemment, de ma propre initiative et de mon plein gré, choisir d’étirer mes études avec une maitrise! Ouf, pour quelqu’un qui avait hâte d’arriver à bon port, je m’offrais tout un détour ☺ Mais je prends trop d’avance dans cette histoire…

Au prochain épisode : flashback sur ma lune de miel avec mes copains équins et bovins!

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