Exoplanète

Sommes-nous vraiment seuls dans l’univers ? Le nouveau spectacle du Planétarium de Montréal, imaginé et réalisé par l’équipe même du Planétarium Rio Tinto Alcan, nous projette en dehors de notre galaxie pour découvrir de nouvelles planètes récemment découvertes. Moment de grâce philosophique, il se questionne également sur l’origine de la vie et notre place au sein de ce nouveau foisonnement de mondes potentiels.

Plus de 20 ans après la première découverte de 51 Pegasi b (Dimidium) située à 51 années-lumière du Soleil, l’intérêt pour les planètes extraterrestres, ou exoplanètes, ne cesse de grandir. Il faut avouer que le bassin ne cesse de s’élargir avec près de 4500 planètes extrasolaires recensées.

 

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Il faut avouer aussi que le perfectionnement des instruments de mesure et les promesses des télescopes géants et du futur télescope spatial James Webb nous propulsent toujours plus loin de notre boule bleue. Le télescope spatial Kepler, lancé en 2009 et dévoué à la recherche d’exoplanètes, avait déjà recensé plus de 2410 exoplanètes et 170 systèmes extrasolaires.

 

Et les découvertes se multiplient. On annonçait il y a six ans une troisième planète potentiellement «habitable» —avec Gliese 581c (à 20 années-lumière) et HD 85512 b (à 36 années-lumière) - Kepler-22b orbiterait à plus de 600 années-lumière de la Terre.

 

Nous n’en sommes plus seulement à détecter la présence de planètes autour d’autres étoiles, comme c’était le cas depuis la première de ces planètes extrasolaires mais commençons à être capables d’avoir des images de ces planètes – de petits points à peine discernables.

 

Comme nous le montre le film, la plupart de ces planètes ont été détectées par les traces qu’elles laissent en tournant autour de leur étoile – en fait, l’altération du spectre de la luminosité des étoiles lorsqu’une planète passe devant. On y découvre ainsi les travaux de l’Institut de recherche sur les exoplanètes (iREx) de l’Université de Montréal.

 

Cette visite extraterrestre sous forme de spectacle a fasciné ma fille, qui ne retenait pas son flot de questions et de commentaires sur tout ce qu’il nous reste à découvrir et notre capacité de le faire – ces mondes semblent trop lointains pour rêver les atteindre un jour!

 

Après s’être endormie sur les coussins de la seconde salle en visionnant Demain, l’espace, un résumé de l’histoire spatiale qui se livre également à certaines spéculations quand à notre capacité d’explorer l’infini spatial, la demoiselle s’est promis de lever plus souvent le nez vers le ciel et l’espace. Et si, par-delà les limites de notre galaxie nous attendait une autre Terre ?

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