Le labo du journalisme scientifique est un blogue tenu par les étudiants du cours de Journalisme scientifique de l'Université Laval.
Avec sa taille de 2 mm par 2 mm, le capteur adhère aisément à la surface irrégulière d’une dent. Il est composé de trois couches : une couche centrale absorbant les substances chimiques à détecter et deux anneaux carrés extérieurs en or. Quand la couche centrale absorbe du glucose, du sel ou de l'alcool dans la bouche, ses propriétés électriques changent. Le capteur transmet ensuite un spectre précis d’ondes radio avec une intensité variable selon la substance détectée.
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
Par rapport aux dispositifs portables de surveillance de l’ingestion alimentaire actuels, ce nouveau capteur ne nécessite pas de protecteur buccal tout en étant moins encombrant et plus durable. Il peut également communiquer sans fil les données recueillies avec les téléphones intelligents.
Selon le chercheur Fiorenzo Omenetto, cette invention ouvre la porte à de nombreuses avancées, comme la surveillance de la santé dentaire ou des états physiologiques à travers la salive. « En théorie, nous pouvons changer la couche centrale pour cibler d’autres substances chimiques. Nous ne sommes réellement limités que par notre créativité », affirme-t-il.