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Cinq élèves de 5e secondaire de l’école Horizon Jeunesse en ont assez du modèle de beauté unique véhiculé dans notre société et lancent un cri du cœur afin de promouvoir une image corporelle plus diversifiée.

Afin d’y arriver, Gladys Gahimbare, Minga Tombor, Daphné Quach, Camille Gagné et Carolyn Gorka ont tourné une vidéo à l’occasion du Défilé de la diversité corporelle lors du festival mode & design 2014 présentant des témoignages de personnes rencontrées sur place, interrogées au sujet du modèle de beauté unique.

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Les filles ont ensuite présenté le résultat de leur travail sur fond de sketch dynamique et de discours poétiques et collaboratifs devant des élèves de leur école réunis à l’auditorium, le 15 janvier 2015.

«Nous ne voulons pas éliminer la minceur, mais plutôt encourager les créateurs de mode à travailler avec des mannequins aux silhouettes plus variées», a envoyé comme message Gladys Gahimbare, porte-parole du groupe.

«Le modèle de beauté unique est un cadeau empoisonné qui nous empêche de vivre. La beauté ne peut être copié à partir d’une seule image», a ajouté Minga Tombor, également porte-parole du groupe.

Passer à l’action

Selon Anouck Senécal, nutritionniste et chef de campagne auprès de l’organisme ÉquiLibre, un adolescent sur deux est insatisfait de sa silhouette.

«Le modèle unique de beauté nous dit que les filles doivent être minces et que les garçons doivent être musclés. Dans les magazines, leur peau est bronzée et leurs dents sont blanches, mais il ne faut pas oublier que les photos ont été retouchées à l’aide de logiciels. Ces représentations peuvent avoir de graves conséquences sur la santé mentale des gens», a mis en garde Anouck Senécal.

Afin que les normes sociales de la beauté évoluent, les jeunes filles ont bien l’intention de faire passer leur message en présentant leur vidéo à d’autres élèves de la région. Elles les encouragent aussi à écrire des articles sur le sujet à l’aide de la Trousse sans cliché de l’organisme ÉquiLibre afin que ces écrits fassent écho dans les journaux locaux.

Louise Lortie, présidente de la Commission scolaire de Laval, a alors dit qu’elle allait faire en sorte que le travail réalisé par le groupe fasse le tour des écoles de Laval.

Par Marie-Eve Cloutier – Agence Science-Presse

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