En un sens, c’est déjà commencé, explique un reportage du New York Times. La Californie a voté il y a des années déjà ses propres normes sur les émissions polluantes des véhicules automobiles, normes qui sont plus sévères que celles de Washington — et 12 États ont choisi de suivre ces normes, en considérant qu’il était plus économique pour eux de se soumettre aux règles d’un marché de 39 millions de consommateurs. Le directeur de l’Agence américaine de protection de l’environnement, un climatosceptique affiché, a déjà menacé de lever l’exemption autorisant la Californie à édicter ses propres normes automobiles, un geste que le gouvernement californien a promis de contester devant les tribunaux. Il faut rappeler que la Californie part de loin : tout touriste d’avant les années 2000 se rappelle des nuages de smog qui recouvraient périodiquement Los Angeles et empoisonnaient la santé de ses résidents…
Avec son poids démographique (39 millions d’habitants) et économique (premier PIB des États-Unis), la Californie est presque un pays en soi. Au point où, dans la guerre contre l’environnement lancée par le gouvernement Trump, la Californie pourrait être non seulement un bouclier, mais l’initiatrice des prochaines lois.
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