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Pendant que, au Congo, la riposte à l’éclosion d’Ebola s’organise avec une efficacité saluée par les organismes internationaux, les cartes géographiques rappellent qu’on part de loin. Celles qui, le 17 mai, situaient les premiers cas d’Ebola, étaient… fausses.

Ce jour-là, l’Organisation mondiale de la santé publiait en effet une carte montrant notamment quatre nouveaux cas à Wangata, l’une des trois « zones sanitaires » de la métropole de Mbandaka. Wangata était, selon la carte, au nord de la métropole, de l’autre côté du fleuve, alors qu’elle est en plein centre. Au début de la semaine suivante, les cartes avaient été remises à jour.

Il se trouve que différents organismes utilisent différentes cartes, et que les différences de l’une à l’autre peuvent parfois se mesurer en kilomètres. Certes, il ne s’agit pas de cartes routières : elles n’enverront donc pas une cargaison de vaccins au mauvais endroit. Elles servent avant tout à visualiser la progression de l’épidémie heure par heure et jour par jour — mais une différence de 10 kilomètres, explique le magazine The Atlantic, peut faire une grosse différence quand on essaie de développer une stratégie pour empêcher une épidémie d’atteindre une métropole d’un million d’habitants…

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