Plus exactement, il s’agit d’auto-destruction : le mécanisme que décrivent deux chercheurs de l’Université Stanford dans la revue Science, c’est ce qu’on appelle littéralement le « suicide » d’une cellule (ou apoptose), souvent déclenché dans le but de protéger le reste de l’être vivant. Ces deux biologistes expliquent avoir observé ce « signal » d’auto-destruction en train de se « diffuser », à une vitesse moyenne d’environ 30 micromètres à la minute, ou l'équivalent de deux millimètres à l'heure.
Ce type de « vague de déclenchement » (trigger wave) est probablement, écrivent-ils, un élément courant des signaux chimiques par lesquels communiquent les cellules — c’était juste trop petit et trop rapide pour avoir été observé jusqu’ici.