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J’y pense depuis un bon moment. Comme plusieurs, je m’intéresse à un tas de choses (et j’aime bien en parler!), mais entre la famille, le travail et la vie qui passe, l’animation d’un blogue (le véhicule que j’ai choisi pour partager mes intérêts) s’avère finalement une tâche titanesque…

Entretenir un blogue que l’on souhaite original, pertinent et participatif (rien de moins!) prend en effet beaucoup de temps (un blogueur très organisé m’avait confié passer au moins une dizaine d’heures par semaine pour rédiger un seul billet!).

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Délimiter son terrain de jeu (tant de sujets à couvrir), produire des billets inspirés à un rythme soutenu (une tâche dont je n’ai jamais réussi à m’acquitter avec brio malgré mes bonnes intentions) et parfaire son « branding » personnel (tiens, tiens, sur ma pile de livres, une lecture des plus à propos : Je ne suis pas une compagnie ), ça peut évidemment donner le vertige!

Ce sont ces différents éléments qui me font parfois douter, non pas de l’utilité des blogues pour partager des idées et engager la conversation avec d’autres passionnés, mais de la pertinence d’ajouter ma voix à une communauté déjà bien (sur)peuplée.

Je pourrais évidemment en terminer avec cette (courte) incursion dans la blogosphère, mais je préfère m’accrocher, en décidant toutefois de faire un pied de nez à ces contraintes, et surtout, en appliquant dorénavant les principes du « slow blogging » à cet espace privé.

Je vous entends d’ici. Je suis loin d’être originale, ce mouvement existe depuis quelques années déjà (un manifeste a été écrit en 2006!). Et, comme rythme de publication (les miennes), on a déjà vu plus effréné! Alors, pourquoi adhérer aux valeurs du « slow blogging »? Et une telle conversion, ça se voit tous les jours, non?

C’est qu’en butinant ici et là et en carburant aux divers médias sociaux (journalisme oblige!), j’ai cette impression persistante que je ne fais qu’effleurer des sujets qui me passionnent au détriment d’autres, que je trouve franchement futiles.

Et aujourd’hui, je m’affiche : j’en ai assez (de voir passer le train). J’aspire à approfondir un sujet (dans toutes ses dimensions) qui me passionne.

Cet espace sera donc dorénavant alimenté au rythme (lent) de mes découvertes sur la culture/littératie scientifique. Pas de scoops, pas de fils de nouvelles, que des billets mettant l’emphase sur un aspect ou un autre que j’aimerais partager avec vous.

Et si le cœur vous en dit, vous pourrez engager la conversation… pour mon plus grand plaisir!

À bientôt!

Je donne