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C’est la science qui l’offre ! La consommation d’alcool se fait souvent pointer du doigt, accusée ou acclamée, mais jamais ignorée. Cette fois, des chercheurs de l’Université de Rochester ont démontré qu’une faible dose d’alcool serait bénéfique à l’évacuation de toxines cérébrales, notamment celles associées à la maladie d’Alzheimer.

C’est ce que l’on peut lire dans l’article publié le 2 février dernier, dans la revue Nature, Scientific Reports.

Les souris exposées à des faibles niveaux d’alcool, correspondant à deux consommations et demie par jour, ont présenté moins d’inflammation au cerveau ainsi qu’une meilleure efficacité du système glymphatique que les souris non-exposées à l’alcool. Le système glymphatique, hautement actif pendant le sommeil, agit comme un système de nettoyage et d’évacuation des déchets organiques cérébraux, via le pompage du liquide céphalo-rachidien. Parmi ces déchets, on retrouve des protéines amyloïdes bêta et tau qui sont associées à la maladie d’Alzheimer et à d’autres formes de démence.

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D’autres recherches soulignent également les bénéfices associés à une faible consommation d’alcool : une diminution des maladies cardiovasculaires, des risques de développer des problèmes cardiaques et des cancers.

Cependant, les résultats chez les souris suivent une courbe en J. Alors qu’une consommation d’alcool de faible à modérée est associée à de faibles risques de démence, une exposition aigüe et chronique cause une diminution des capacités cognitives et des habiletés motrices.

Avant de profiter de l’apéro, gardez en tête que ces résultats n'ont été démontrés que chez les souris !

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