Selon une étude parue en décembre dans Natural Hazards Review, la faute résiderait dans les immenses réservoirs qui sont créés pour retenir l’eau : davantage d’évaporation, donc davantage d’eau en suspension dans la région. Les chercheurs ont examiné les données météorologiques, avant et après la construction de 633 des plus grands barrages du monde. Ils y ont constaté que les « précipitations extrêmes » — les orages — augmentent de 4 % par an après la construction. Le nombre de jours de pluie est aussi en hausse, quoique pas de façon égale dans toutes les régions.
Impact inattendu des grands barrages : ils pourraient accroître la pluie dans la région où ils ont été construits!
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