microbe-art

L’été est à peine à nos portes que, déjà, certains redoutent le retour des tiques, et de la maladie de Lyme. De multiples hôtes indésirables, peuvent faire la vie dure aux humains, aux animaux sauvages et d’élevage – eh oui, même les saumons d’élevage ont parfois des poux – et aux animaux domestiques. Si vous êtes de ceux que ça gratte lorsqu’ils entendent parler de parasites, vous allez connaître des fourmillements dans les minutes qui suivent...

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Les parasites, qu’ils soient unicellulaires ou multicellulaires, sont une vraie plaie. Nous leur devons de nombreuses maladies infectieuses – la toxoplasmose ou la leishmaniose.

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Il existe pourtant une évolution concertée entre les microbes – ou les parasites – et leurs hôtes : l’un s’adapte à l’autre qui cherche à prendre le dessus mais le premier trouve une parade… Une véritable course co-évolutive qui dure depuis des millions d’années.

Une piste pour s’y retrouver : l’initiative « One health » qui réunit la médecine humaine et vétérinaire. Pour un combat plus global contre les maladies et leurs origines.

Les invités :

  • Albert Descôteaux : professeur et codirecteur du Centre de recherche sur les interactions hôte-parasite de l’Institut national de la recherche scientifique – Centre Armand-Frappier.

Il s’intéresse aux parasites – lesquels le passionnent et pourquoi ?

Connaître les uns, c’est un peu mieux connaître les autres : un parasite peut aider à mieux comprendre le système immunitaire, et même offrir des modèles dans les modes de transmission de maladies. D‘autant plus, rappelle-t-il, que les parasites sont bien plus anciens que l‘espèce humaine.

Parler d’évolution, c’est souvent parler de l’humain, moins des parasites. Pourquoi est-il important de s’intéresser aux générations dans la vie des microbes ? Il travaille en « écologie évolutive » – son travail consiste à modéliser des maladies infectieuses. Comment fait-on ça ? Et ses recherches portent en particulier sur les parasites humains (papillomavirus, VIH, hépatite C, le Plasmodium qui engendre le paludisme). Un préféré ? Une palme de la virulence ?

Et quelle est la place des changements de nos modes de vie dans la guerre aux parasites ? On pense tout de suite, souligne-t-il, aux antibiotiques et à la course à la résistance des bactéries...

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h, sur les cinq stations régionales de Radio VM . Elle est animée par Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto) CIBO-FM (Senneterre) et CJMD (Lévis).

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici . Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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