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On a beaucoup parlé sur ce site de lutte à la désinformation au cours des derniers mois. Les chercheurs ont-ils une place à prendre dans cette lutte et, plus largement, sur la place publique en général? C’est le sujet de notre émission de cette semaine —la première émission de la nouvelle saison.

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Inutile de rappeler combien une information fiable est importante en temps de pandémie. S’il est difficile d’en convaincre certains citoyens —ou du moins, de les convaincre de ce qui constitue une information « fiable »— certains scientifiques s’interrogent sur leur responsabilité dans ces débats publics —et pas juste en temps de pandémie.

Isabelle Burgun s’entretient avec:

  • Patrick Provost, professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université Laval et cofondateur, avec Thierry Lefèvre, du regroupement Des Universitaires, un mouvement qui avait initialement été lancé, en mars, pour mobiliser les collègues face à l’importance de la lutte contre les changements climatiques.
  • Lucie Sauvé, chercheure émérite au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l'environnement et à l'écocitoyenneté, et professeure associée de l’Université du Québec à Montréal. Elle est coordonnatrice du Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques. 

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Tous deux mesuraient l’importance d’une intervention des universitaires sur la place publique bien avant que la Covid ne frappe. Comment voient-ils le rôle des chercheurs dans ce nouveau contexte? Pourquoi est-ce si peu naturel pour les chercheurs de parler au grand public ? De quels moyens disposent-ils?

Comme d’autres avant lui, Patrick Provost déplore la polarisation des débats, la perte de sens critique, la difficulté pour de « poser les bonnes questions »… Tandis que Lucie Sauvé, qui a déjà plusieurs années d’expérience sur la sphère publique, rappelle :

Il ne s’agit pas seulement de diffuser de l’information, mais d’exercer une veille critique sur l’information diffusée par les voies numériques. Il faut stimuler l’esprit critique, aider à décoder l’information. Et au-delà de l’éducation scientifique, les chercheurs ne doivent pas hésiter à prendre position, à s’engager dans les débats publics.

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C'est la première émission de la 13e saison de Je vote pour la science, l'émission qui parle à la fois de science et de politique ! 

Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), CIAX (Windsor) et CFLX (Sherbrooke). 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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