Une des sources de financement de ce groupe extrémiste qui terrorise le nord du Nigeria —et est derrière l’enlèvement de plus de 200 jeunes femmes le mois dernier— c’est en effet le trafic de l’ivoire. Pas seulement ce groupe: 23 000 éléphants tués l’an dernier auraient permis d’acheter des armes et de payer des salaires à des militants de plusieurs groupes armés —en plus de corrompre des fonctionnaires complaisants— selon le rapport récent d’un groupe américain, Born Free USA. L’ivoire n’est qu’un des éléments de l’équation: le trafic de drogue et d’êtres humains nourrit aussi plusieurs mouvements extrémistes.
La sauvegarde des éléphants contre les contrebandiers qui les tuent pour leur ivoire: s’agit-il d’un combat secondaire dans une Afrique qui fait face à des problèmes d’une urgence beaucoup plus grande, comme ce groupe extrémiste appelé Boko Haram? Non, parce que l’un finance l’autre.
Vous aimerez aussi
-
ENTREVUE Q/R — Bouger pour sa santé mentaleLundi 30 mai 2022
-
La lutte inachevée des femmes algériennesLundi 30 mai 2022
-
Entrevue Q/R - La vie après un cancerMardi 6 avril 2021
-
Le travail des femmes racisées en CHSLDJeudi 10 décembre 2020
-
Les nouveaux visages des proches aidantsMardi 23 juillet 2019
-
Voiture électrique : révolution chinoiseSamedi 13 juillet 2019