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La notion de vie privée en a pris un coup depuis 18 mois. Même si nous ne réalisons pas tous à quel point, nous sentons que les autorités ont davantage qu’avant la possibilité de nous écouter. Mais qui surveille ces surveillants?

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Grâce à Edward Snowden —ou à cause de lui— le plus célèbre lanceur d’alerte du moment, on sait que le gouvernement américain a en théorie la possibilité de lire nos courriels, nos messages Facebook, Gmail, Yahoo... Même s’il n’écoute pas les conversations téléphoniques, il peut savoir qui a appelé qui à quelle heure, et pendant combien de temps et combien de fois...

Et les documents dévoilés par Snowden ont confirmé que des pays alliés, comme le Canada, ne sont pas étrangers à cette écoute.

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Or, les attentats de Saint-Jean et d’Ottawa ont donné une nouvelle dimension à ce débat, parce qu’on a tout de suite vu des politiciens réfléchir tout haut à des façons d’éviter de nouveaux attentats —ce qui, en 2014, se traduirait inévitablement par une surveillance accrue de ces outils numériques que nous utilisons tous pour communiquer.

Quels sont les mécanismes qui empêchent les dérapages? Comment éviter, par exemple, que surveillance devienne synonyme de profilage? Peut-on, juridiquement, définir une telle chose que «l’interdiction de glorifier le terrorisme». Le commissaire canadien à la vie privée, Daniel Therrien, s’inquiétait récemment du fait que la GRC rende très peu de comptes là où elle collecte des masses de données. Est-ce que les mécanismes de reddition de compte sont adaptés à la réalité de 2014? Quels sont les mécanismes pour surveiller les surveillants? Ce sont les questions que nous posons au professeur de droit Vincent Gautrais.

Pascal Lapointe nous parle par ailleurs du journaliste Glenn Greenwald, au coeur des révélations Snowden depuis juin 2013, et qui donnait récemment une conférence à l’Université McGill, à Montréal.

Notre invité :

 

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les six stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun et Pascal Lapointe. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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