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Le 5 novembre 2001



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Des singes suivis par satellite

(ASP) - Face aux nombreuses questions que pose l’avenir des mandrills, la Station d’étude des gorilles et chimpanzés (SEGC) du Gabon et la Wildlife Conservation Society (WCS) ont fait appel à un vétérinaire de New York, Billy Karesh, pour placer des colliers émetteurs sur quelques spécimens de ce groupe de singes méconnus.

Les mandrills sont, parmi les singes, ceux qui forment les plus grands troupeaux. Mais on dispose de peu d’informations sur cet animal pourtant familier des villageois, tant il partage leur quotidien comme compagnon de jeu ou comme viande de consommation.

Les mandrills sont une calamité pour les cultures vivrières car le passage d’un troupeau dans un champ de bananes ressemble à celui de criquets pèlerins dans un champs de mil dans les pays du Sahel!

Pendant presque une décennie, des chercheurs ont observé des mandrills depuis la SEGC, une station basée dans la Réserve de la Lopé, au centre du Gabon. A partir d’une bande vidéo, les chercheurs en ont dénombré près de 1350 dans un même troupeau, en novembre 1996. Un record ! Mais plusieurs questions n’ont pas rouvé de réponses: vivent-ils vraiment ensemble ? Qu’est-ce qui motive leurs déplacements ?

Après 10 jours de crapahutage en forêt, les chercheurs ont réussi à installer trois colliers sur une femelle et deux mâles, après les avoir endormis au fusil hypodermique. Il a été facile ensuite de suivre la progression des porteurs de colliers grâce aux signaux envoyés à un satellite qui à son tour communique avec une station de traitement de données en France. Une fois par semaine, celle-ci envoie par télécopie la dernière position du troupeau aux chercheurs de la SEGC, à la Lopé.

Le Gabon a décidé de créer un noyau central de 2400 km2 au centre de la réserve et les chercheurs espèrent que le suivi et l’étude de l’écologie des mandrills pourra mieux faire comprendre cet animal particulièrement difficile à cerner.

Antoine Lawson

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