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Le 22 avril 2002



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Le forage de pétrole en Alaska est mis sur la glace

(ASP) - Un appui inattendu pour les écologistes américains: des économistes sont venus prétendre que le projet d’extraction de pétrole dans les territoires fragiles de l'Alaska, cheval de bataille du président Bush, ne résoudra pas du tout les problèmes énergétiques des Etats-Unis.

Une goutte d’eau dans un immense réservoir, disent ces co-auteurs d’une étude de la Commission géologique américaine. Les autres co-auteurs, les géologues, évaluent à 7,7 millions de barils ce qu’on pourrait trouver dans le sous-sol du Refuge national faunique de l’Alaska. Ou plus exactement, ils l’évaluent entre 4,2 millions et 11,8 millions de barils, une fois qu’on tient compte de la marge d’erreur, assez considérable.

Ce à quoi les économistes ajoutent leur grain de sel: même avec le scénario optimiste (11,8 millions), ce serait insuffisant pour mettre les États-Unis à l’abri du très volatile marché mondial du pétrole. Dans le meilleur des cas en effet, la dépendance des États-Unis à l’égard du pétrole "étranger" serait réduite, en l’an 2020, de 62% à... 60%.

L’argument de la sécurité —invoqué avant et après le 11 septembre- pour justifier ces forages "est, au mieux, faible", résume l’économiste Michael Toman, du groupe de lobby de Washington Resources for the Future.

Ce rapport n’a pas eu grand bruit à Washington, à côté de tout le tapage qu’ont mené les écologistes là-dessus, depuis un an. Mais à peu près au moment où les économistes offraient cette réplique, les sénateurs se préparaient à voter pour le projet Alaska du président Bush. Jeudi, le 18 avril, ils l’ont battu. Ou plus exactement, les sénateurs républicains de ce Sénat à majorité démocrate ne sont pas parvenus à aller chercher les 60 votes (sur 100) qui leur auraient été nécessaires pour imposer de mettre fin au débat sur ce projet —et, plus largement, aux débats sur l’ambitieuse "réforme de l’énergie" du président Bush. Laquelle est donc, pour l'instant, sur la glace.

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