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Le 1er octobre 2002



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La dernière chance des singes

(Agence Science-Presse) - Est-ce la mission de la dernière chance pour les grands singes? Un biologiste britannique travaille actuellement à un effort qui pourrait sauver de l'extinction nos plus proches cousins. Mais il est minuit moins cinq, et il est peut-être même trop tard.

Depuis son premier séjour en Afrique en 1976, Ian Redmond a fréquemment affronté des braconniers: ceux qui tuent des mamans gorilles pour emmener leur petit et le vendre à fort prix à un zoo (un million de dollars au marché noir); ceux qui tuent des singes pour vendre à prix tout aussi fort une main, une tête ou un pénis. Ou pour la viande, très prisée dans certaines communautés africaines. Et c'est sans compter la coupe illégale de bois qui, de l'Afrique à l'Indonésie, réduit année après année le territoire des chimpanzés, orang-outans, gorilles et bonobos.

Aussi, entre un reportage pour la BBC en Malaisie et une rencontre avec le premier ministre de la République centrafricaine qu'il conseille sur des programmes de conservation de la faune, Redmond, auquel la revue Science consacre un portrait dans sa dernière édition, agit comme porte-parole du programme sur lequel les défenseurs des singes fondent aujourd'hui leurs plus grands espoirs: GRASP (Great Apes Survival Project), un programme géré par l'Organisation des Nations Unies. Un des (très) rares projets scientifiques à avoir reçu une réelle aide au cours du Sommet de Johannesburg...

"Faire de la conservation de singes, c'est comme faire du triage" dans un hôpital, décrit-il. Pratiquement toutes les espèces de grands singes sont désignées en voie de disparition par les organisations internationales, et par la Convention sur le commerce internationale des espèces menacées. A la chasse et à la coupe de bois s'ajoute dans plusieurs pays un climat de corruption ou d'instabilité.

Mais GRASP n'est pas le premier à essayer. Si les espoirs placés en lui sont plus élevés, c'est parce qu'il est le premier à avoir des assises dans autant de pays. Il est le premier et le seul à pouvoir générer des partenariats par-delà les frontières, à pouvoir mobiliser autant de gens d'un seul coup... Si ces efforts-ci ne réussissent pas à sauver par exemple les bonobos, eux dont on dit qu'ils sont encore plus près de l'humain que les chimpanzés, peut-être que plus personne ne pourra y réussir.

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