
Le 4 février 2003

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Pour ou contre les OGM: la suite
(Agence Science-Presse) - Le pays où
a commencé une partie de la levée de boucliers
contre les OGM réexamine le dossier. L'Association
médicale britannique a en effet annoncé
qu'elle se pencherait sur les études consacrées
aux organismes génétiquement modifiés.
C'est cette même association qui, en
1999, alors que la Grande-Bretagne vibrait au rythme des
anti-OGM, avait publié un rapport intérimaire
contenant les premières préoccupations scientifiquement
étayées sur les effets à long terme
de ces aliments sur la santé humaine.
Il est temps de repasser au crible les arguments
d'il y a quatre ans, allègue à présent
l'association, à la lumière des recherches
entreprises depuis. L'un des membres, Sir Peter Lachman,
de l'Université Cambridge, interrogé par la
BBC, semble avoir déjà fait son nid: "je ne
crois pas qu'il y ait de raison de penser que les aliments
génétiquement modifiés soient, globalement,
dangereux pour la santé humaine".
Il faut dire que si on sent ce besoin de réviser
les données, c'est que depuis le rapport de 1999,
les recherches sur lesquelles s'appuyaient les inquiétudes
ont été en partie discréditées.
Le rapport de l'association, qui représente quelque
80% des médecins britanniques, est souvent brandi
par les groupes écologiques, et aurait été
l'une des principales justifications avancées par
le gouvernement de Zambie, l'été dernier,
pour refuser l'entrée chez lui d'OGM.
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