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Le 16 septembre 2003


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Ces vaccins qui ne donnent pas l'autisme

(Agence Science-Presse) - Deux nouvelles études viennent jeter encore plus de doutes sur la croyance suivant laquelle la vaccination infantile peut causer l'autisme.

Et ces études ne se sont pas contentées de comparer de longues séries de statistiques: les chercheurs ont pénétré dans les profondeurs du vaccin, afin d'examiner un élément chimique accusé par les adversaires de la vaccination: le mercure.

C'est qu'en 1999, un rapport de l'Administration américaine des aliments et drogues a attiré l'attention de ces adversaires, lorsqu'il a souligné que les bébés à qui on injecte simultanément plusieurs vaccins (rubéole-rougeole-oreillons), pourraient en théorie se retrouver avec un taux de mercure supérieur à la limite permise. A titre de précaution, les fabricants de vaccins, dans les pays industrialisés du moins, ont donc commencé dès 1999 à éliminer un des composants de ce vaccin, le thimérosal, qui pourrait -ou non, personne n'en est sûr- être responsable de cette hausse du taux de mercure.

Or, la première étude épidémiologique de masse sur ce sujet vient de paraître, en provenance du Danemark. Dans ce pays, le thimérosal avait été éliminé des vaccins infantiles dès 1992. Par conséquent, ont raisonné les chercheurs du Centre des sciences épidémiologiques du Danemark, si le thimérosal était vraiment une cause d'autisme, le nombre de cas d'autisme aurait dû diminuer sensiblement depuis 1992.

Eh bien c'est exactement le contraire! Le nombre de cas d'autisme a continué de grimper après 1992, lit-on dans l'édition de septembre du journal Pediatrics. Peut-être n'est-ce que le résultat d'une plus grande vigilance des médecins depuis une décennie: ceux-ci sont donc plus nombreux à diagnostiquer des cas d'autisme là où, auparavant, on diagnostiquait l'enfant comme déficient mental. Mais dans tous les cas, il est clair que le vaccin n'a rien à voir avec le problème.

Le groupe de parents Safe Minds, fondé en 1999, n'a pas tardé à accuser l'étude danoise de biaisée et trompeuse. Mais ces parents doivent se battre sur deux fronts, puisqu'une deuxième étude, arrivant de Suède celle-là, arrive à des résultats similaires. Bien que le taux de mercure ait décliné considérablement dans les vaccins suédois depuis la fin des années 80, le taux d'autisme, lui, n'a en rien décliné. L'étude est parue dans l'édition d'août de l'American Journal of Preventive Medicine.

Qui a raison? Si ce sont les scientifiques qui ont raison, les parents britanniques prennent depuis deux ans un sérieux risque en étant de plus en plus nombreux à refuser de faire vacciner leurs enfants...

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