
Le 29 janvier 2003

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Le chaud lapin n'est pas si chaud
(Agence Science-Presse) - Dur, dur, pour la
réputation du lapin -et de tous les Playboy
de ce monde qui en ont fait leur image de marque. Il semble
en effet que sa réputation de tombeur soit largement
surfaite.
"On a tendance à penser que ces lièvres
ne font que gambader et s'accoupler avec n'importe quel
partenaire", raconte Cole Burton qui, dans le cadre de sa
maîtrise à l'Université de Colombie-Britannique,
a effectué une analyse génétique de
ce charmant animal et de ses accouplements.
La génétique a en effet tranché:
il y a fort peu de pères différents parmi
les bébés d'une femelle. La génétique
a tranché, là où les apparences avaient
le dessus depuis longtemps: ce qu'on observait sur le terrain,
c'étaient en effet la cour assidue que menaient les
mâles. Que plusieurs mâles, en réalité,
menaient autour d'une même femelle, laissant croire
que celle-ci avait le plaisir de multiplier les partenaires.
Or, il n'en est rien lit-on dans l'étude, parue dans
l'édition en cours du Canadian
Journal of Zoology. "Selon les preuves génétiques,
la fréquence des paternités multiples semble
assez faible", résume Cole Burton dans l'Hebdo-Média
du CRSNG (Conseil de recherche en sciences naturelles et
génie).
Il faut noter que ces analyses génétiques,
pas plus que les observations de l'étudiant, n'ont
pas permis d'en apprendre davantage sur les secrets d'alcôve
des lièvres. La nature garde quelques mystères...
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