
Le 31 octobre 2003

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De mal en pis pour le Grand Nord
(Agence Science-Presse) - Quand on parle de
réchauffement des glaces de l'Arctique, les mauvaise
nouvelles se suivent... et se ressemblent. Cette fois, ce
sont des données satellites de la Nasa, qui (re)
confirment que la région se réchauffe vite.
Très vite.
Au cours des 20 dernières années
seulement, la hausse aurait été huit fois
plus élevée que ce qui avait été
enregistré au cours de tout le siècle précédent
par les stations au sol.
Et
ces données satellites couvrent l'ensemble du cercle
arctique, plutôt que les seules régions
qui, avant les années 80, étaient accessibles
aux chercheurs.
Enfin, cela n'étonne personne, la surface
couverte par la banquise continue de rétrécir.
En 2002, cette surface était à son plus bas
niveau en 20 ans d'observations par des satellites.
Toutes ces données sont rapportées
dans la dernière édition du Journal of
Climate par une équipe dirigée par Josefino
Comiso, du Centre des vols spatiaux Goddard (Maryland),
de la Nasa.
Les modèles climatiques le disent et
le répètent: le réchauffement planétaire
aura ses effets les plus tangibles et les plus rapides sur
les régions polaires. D'où leur importance
pour les scientifiques: ces régions sont de véritables
laboratoires pour la compréhension du climat... et
de son impact: déjà, des communautés
côtières de l'Alaska doivent songer à
déménager, afin d'échapper à
l'inévitable érosion de leurs côtes
qui accompagnera la montée du niveau des eaux.
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