
Le 5 décembre
2005

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Un an de passion amoureuse... pas un de plus!
(Agence Science-Presse) - Vous êtes
dévoré par la passion et quand, enfin, vous
voyez arriver lélue de votre cur, ce
dernier tambourine dans votre poitrine? Hélas, cela
ne devrait pas durer...
On a finalement la preuve que la biochimie
est étroitement liée à lintensité
de nos sentiments. En loccurrence, le Cupidon à
léchelle cellulaire s'appelle NGF pour Nerve
Growth Factor. Il a été démasqué
par une équipe de chercheurs italiens dirigée
par le Dr Enzo Emanuele de lUniversité de Pavie.
En étudiant trois groupes de 58 volontaires hommes
et femmes de 18 à 31 ans les uns engagés
dans une relation toute "fraîche", les autres
célibataires et les derniers, en couple depuis un
certain temps, ils ont constaté que les taux sanguins
de NGF (une des protéines indispensable au bon fonctionnement
du système nerveux) étaient bien plus élevés
chez les amoureux transis que chez les personnes seules
ou en couple depuis au moins un an.
Que conclure de cette étude, parue
dans l'édition de novembre de Psychoneuroendocrinology?
Que la passion, celle qui peut mettre KO le pauvre amoureux
en état de manque, est vouée à séteindre.
Au mieux, elle dure moins dun an, le temps pour le
NGF de redescendre de son petit nuage... Une fois quil
circule à nouveau à un taux plus faible et
stable vient le temps de lamour raisonnable et sincère,
celui qui mène tout droit sur le chemin du mariage.
Ou de la rupture, seule solution pour redonner un coup
de fouet au NGF et retrouver ladrénaline dune
conquête amoureuse ! Bref, après, tout
est histoire de choix personnel.
Caroline Lepage
Capsule
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