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Le 15 novembre 2005


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L'affaire Thomas Butler

(Agence Science-Presse) - Thomas Butler: innocent, coupable ou inconscient? Ce médecin microbiologiste de l'Université Texas Tech, condamné en 2003 à deux ans de prison pour transport illégal de bactéries et pour fraude, vient de voir sa condamnation confirmée par la cour d'appel.

Mais Thomas Butler, 64 ans, continue d'avoir de nombreux partisans, convaincus qu'il a été victime d'une vengeance des autorités américaines. Il doit recouvrer sa liberté le 2 janvier, et son avocat a laissé entendre qu'il poursuivrait l'appel jusqu'en Cour suprême.

Qui que puisse être Thomas Butler, le cas met en lumière les conséquences du climat de peur engendré par les événements du 11 septembre 2001. Lorsqu'en janvier 2003, le microbiologiste a rapporté avoir perdu la trace de 30 ampoules de cultures de la bactérie Yersinia pestis, il a déclenché une opération massive du FBI... et un début de crainte de bioterrorisme dans la ville universitaire de Lubbock, Texas. Butler a plus tard modifié sa déclaration, affirmant avoir plutôt détruit ces échantillons, importés illégalement de Tanzanie. Il a du coup été accusé d'avoir menti aux enquêteurs, d'avoir manipulé de façon non sécuritaire un microbe dangereux, d'avoir trompé son université... et d'avoir fraudé le fisc.

Plusieurs scientifiques ont vu dans cette accumulation d'accusations aussi soudaines qu'imprévisibles la volonté du gouvernement des Etats-Unis de faire de Thomas Butler un exemple pour les autres scientifiques: tenez-vous tranquilles, sinon on vous tombe dessus.

En décembre 2003, Butler était reconnu coupable de 47 chefs d'accusation, mais acquitté du plus grave d'entre eux, celui d'avoir importé illégalement un microbe dangereux. Le mois dernier, des membres du comité des droits humains de l'Académie nationale des sciences ont débattu de ce qui serait la meilleure manière d'aider Thomas Butler à "reconstruire" sa carrière brisée. Mais trouver une institution désireuse de l'embaucher à nouveau s'est avéré jusqu'ici impossible, rapportait récemment la revue Science.

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