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Le 1er février 2005


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La chèvre folle

(Agence Science-Presse) - La nouvelle est passée comme l'éclair, mais vous avez bien entendu: une chèvre a été diagnostiquée souffrant... de la vache folle.

C'est une première mondiale: jamais un animal autre qu'une vache n'avait été diagnostiqué souffrant de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Nul doute que les inspecteurs français, puisque cette chèvre est française, sont déjà à la chasse pour voir s'il s'agit d'un cas isolé. La Commission européenne a annoncé que 200 000 chèvres seraient "testées" au cours des six prochains mois dans ses 25 États membres.

L'animal, qui provient de la région de l'Ardèche, dans le Sud-Est, avait été initialement abattu en 2002 –tout comme ses 300 comparses de l'élevage– lorsqu'on l'avait cru atteint de la scrapie, une maladie neurologique apparentée à celle qui frappe les vaches. Les scientifiques britanniques ont confirmé qu'il s'agissait plutôt de l'ESB.

La maladie de Creutzfeldt-Jakob, qui frappe les humains (plus d'une centaine en sont morts en Grande-Bretagne au cours de la dernière décennie) est elle-même une variante de l'ESB. Cette découverte sur la chèvre ouvre donc la porte à un nouveau spectre d'inquiétudes: pourrait-il exister autant de variantes de l'ESB qu'il y a d'espèces animales ayant mangé de la moulée où se mêlaient des restes de vaches folles?

L'hypothèse a déjà circulé. Dans le passé, des maladies très similaires à l'ESB ont été diagnostiquées chez des chats et des antilopes, rappelait en fin de semaine la BBC. Mais le débat subsiste quant à savoir s'il s'agissait réellement d'ESB.

Certes, la plupart des pays du monde ont depuis des années mis en place des mesures qui élimine le risque que cette maladie, transmise par une mystérieuse protéine appelé le prion, se déplace dans la chaîne alimentaire: les animaux nés après une certaine date n'ont jamais été nourris avec de la farine faite à partir de restes de bovins. Mais on ignore tout du rythme de contamination des prions, et les scientifiques ne s'entendent pas sur le nombre de gens –et de chèvres?– qui auraient pu être contaminés dans les années 1990, avant la mise en place des mesures. Et qui ignoreraient qu'ils sont contaminés.

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