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Le 5 septembre 2006


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Climat: l'édition 2006 du rapport international précise le scénario

(Agence Science-Presse) - L’organisme international dont les rapports constituent la crème de la crème du consensus scientifique sur le réchauffement, s’apprête à récidiver. Son quatrième rapport quinquennal sur l’état de la planète doit paraître en fin d’année, et une version préliminaire commence à circuler. George W. Bush n’aimera pas.

Le quotidien The Australian en a obtenu une copie et si le portrait du futur de notre planète n’est pas plus noir que d’habitude, en revanche, il se fait plus précis:

  • dans le précédent rapport du Panel inter-gouvernemental sur les changements climatiques (IPCC), en 2001, la prévision des experts quant à la hausse moyenne des températures d’ici 2100 se situait quelque part entre 1,4 degrés Celsius et 5,8 degrés Celsius;
  • dans ce nouveau rapport, attendu en fin d’année, la hausse prévue se resserre entre 2 et 4,5 Celsius.

Autrement dit, le scénario du pire devient moins pire, mais le scénario général, lui, devient plus clair.

Cette hausse des températures aura lieu si rien n’est fait pour réduire la production de gaz à effet de serre, écrivent les auteurs de ce rapport.

Auteurs qui ne sont pas n’importe qui: publié tous les cinq ans, le rapport de l’IPCC est le plus prudent mais le plus pesant de tous les rapports sur l’état des changements climatiques. Ses conclusions ne sont mises noir sur blanc que si elles reflètent un consensus de ses centaines de participants éparpillés sur cinq continents. Et un consensus, ça prend traditionnellement du temps pour être obtenu. Mais quand on l’a obtenu sur un sujet aussi complexe que le climat, c’est du solide.

Le scénario optimiste –une hausse de "seulement" 2 degrés Celsius d’ici 2100– est ce à quoi on peut s’attendre si les gaz à effet de serre sont maintenus à leur niveau actuel. Et un tel futur se traduirait par une hausse du niveau de la mer de 14 centimètres. Le scénario du pire, lui –4 degrés et demi– pourrait entraîner une hausse de 43 centimètres, ce qui serait largement suffisant pour générer des catastrophes dans la plupart des régions côtières.

Ce scoop d’un journal australien, paru en fin de semaine, tombe d’autant mieux pour les mouvements écologistes de là-bas que l’Australie est l’un des rares pays, avec les États-Unis, à avoir refusé de signer le Protocole de Kyoto, et fait de plus partie de cette coalition de six pays, créée à l’été 2005, qui prétend remplacer les mesures de réduction des gaz à effet de serre prévues dans Kyoto par des mesures volontaires.

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