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Le 8 juin 2006


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Trois jours, et déjà drogué à la caféine

(Agence Science-Presse) - Plusieurs ont besoin de leur dose de café le matin, sans quoi leur cerveau est encore endormi. Or, voici que chez des bébés prématurés, le café stimule une fonction aussi vitale que... la respiration.

La nouvelle annonçant que des chercheurs avaient expérimenté du café chez des nouveaux nés en a choqué plusieurs le mois dernier, mais en réalité, il y a des décennies que des médecins prescrivent du café à des prématurés : cela semble les protéger contre l’apnée, un état caractérisé par un arrêt de la respiration pendant plusieurs secondes.

Mais pourquoi la caféine ? Et pourrait-elle contribuer à sauver davantage de vies de prématurés ? Une équipe de l’Université de Toronto dirigée par Arne Ohlsson s’est donc lancée dans une recherche à grande échelle : plus de 2000 prématurés ont été suivis tout au long de leur séjour à l’hôpital. Tous étaient nés aux environs de la 27e semaine (contre 40 semaines pour une grossesse normale). La moitié ont reçu de la caféine, d’abord par intraveineuse puis par leurs tubes d’alimentation.

Et ce sont ceux-là, ceux qui ont reçu de la caféine, dont les poumons s’en sont le mieux tirés : ils ont eu moins longtemps besoin de l’aide des machines d’assistance respiratoire.

Mais mieux s’en tirer n’est pas synonyme de miracle. Alors que ceus qui n’avaient pas reçu de caféine avaient 47% de chances de souffrir de dysplasie bronchopulmonaire –on vous épargne la définition– ceux qui avaient reçu de la caféine étaient tout de même à risque de 36%. Risque mopins élevé, mais risque tout de même.

Les chercheurs, dont l’étude est parue dans le New England Journal of Medicine, ignorent le pourquoi et le comment de l’impact de la caféine, mais observent que celle-ci active une zone du cerveau associée à la respiration. Ils prévoient continuer à récolter des données sur ces enfants pendant des années, dans l’espoir d’en dégager un jour une quelconque corrélation.

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