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 Le 25 septembre 2006  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                     Cellules souches à partir d'embryons morts? (Agence Science-Presse) - Faut-il nécessairement 
                      sacrifier des embryons pour obtenir des cellules souches? 
                      Cruel dilemme, qui mine la recherche dans ce domaine. Et 
                      si le problème pouvait être contourné, 
                      en utilisant des embryons déjà morts? Cest la piste qua suivi une équipe 
                      britannique, qui affirme être parvenue à développer 
                      une lignée de cellules souches à partir dun 
                      embryon mort après quelques jours de développement. Et de tels embryons morts, il y en a beaucoup: 
                      "moins de la moitié des ovules fertilisées 
                      in vitro ne se développent pas jusquau stade 
                      blastocyste, le stade requis pour leur réimplantation 
                      dans lutérus", explique Miodrag Stojkovic, 
                      qui a dirigé le projet à lUniversité 
                      de Newcastle (Angleterre) et est maintenant attaché 
                      au Centre de recherche Principe Felipe de Valence (Espagne). 
                      Sa recherche doit paraître dans la prochaine édition 
                      de la revue Stem Cells.  Pour sa recherche, il a utilisé 161 
                      ovules données par deux cliniques locales de fertilité, 
                      dont 119 avaient cessé de se diviser trois à 
                      cinq jours après la rencontre avec le spermatozoïde, 
                      et 13 avaient cessé de se diviser après six 
                      à sept jours.  Le succès nest pas fracassant: 
                      léquipe na obtenu quune seule lignée 
                      de cellules souches parmi les 13 embryons de la dernière 
                      catégorie. Mais cest tout de même une 
                      première, parmi de telles expériences, la 
                      plupart des chercheurs, explique la revue Nature, 
                      ayant été rebutés par les difficultés 
                      inhérentes au travail sur des embryons dont le développement 
                      sest arrêté. Capsule 
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