Semaine du 1er septembre 1997
En manchette cette semaine: A lire également, notre nouvelle section: Y a-t-il d'autres Terre? Y a-t-il de la vie ailleurs? La science d'ici et d'ailleurs: Archives
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(ASP) - Mir n'est pas au bout de ses peines, mais ça s'améliore. Lentement. Pour l'instant. La sortie dans l'espace du Russe Anatoly Solovyev et de l'Américain Michael Foale a été déplacée de mercredi, 3 septembre, à vendredi ou samedi, officiellement pour donner à ce dernier davantage de temps pour s'entraîner. Officieusement, parce que lundi, 1er septembre, c'était la Fête du travail aux Etats-Unis, et qu'apparemment personne n'avait tenu compte de cela la semaine dernière en organisant le calendrier des opérations à venir. Cette sortie, bien que la première à l'extérieur de Mir, sera la deuxième de cinq "sorties" en scaphandre nécessaires pour remettre Mir en plein état de marche. Les réparations ont jusqu'ici rétabli moins de puissance dans les génératrices que ce qui avait été prévu par les ingénieurs. Ceci dit, l'objectif premier de cette seconde "sortie" sera de localiser le ou les trous dans la coque du module Spektr, causé par la collision avec le vaisseau de ravitaillement Progress, le 25 juin.
(ASP) - La
chasse et la déforestation sont en train de faire des singes le groupe
de mammifères le plus menacé de la planète, selon
l'Institut de recherche Worldwatch. En fait, parmi tous les primates recensés
dans le monde, un seul groupe voit sa population s'accroître: les
humains. Sur 235 espèces de primates, 20 p. cent approchent le statut
d'espèce en voie de disparition. Il n'y a donc pas que l'Afrique
à être touchée, contrairement à la croyance populaire:
les singes d'Asie, de Madagascar et du sud-est du Brésil sont également
en danger. Dans le sud-est de la Malaisie, les orang-outans, qui vivent
dans les arbres, ont vu disparaître 80 p. cent de leur habitat au
cours des deux dernières décennies.
(ASP) - Sur la piste de gènes responsables du cancer du colon, des chercheurs croient avoir trouvé un premier indice: une mutation d'un gène appelé APC, dont la tâche est d'empêcher l'apparition de tumeurs, rend ce gène non pas inactif -ce serait trop simple!- mais le rend davantage susceptible de subir d'autres mutations qui, elles, le rendront inactif.
(ASP) - Etudier les températures d'il y a 500 ans pourrait nous aider à comprendre, voire à ralentir, le réchauffement global, selon une étude du Centre de recherche sur les climats de l'Université du New Hampshire, qui doit être publiée dans le prochain numéro de la revue Science. Cette période d'il y a 500 ans, c'est le "petit âge glaciaire", une période caractérisée, comme son nom l'indique, par une baisse généralisée des températures, et dont les soubresauts se seraient étendus jusqu'au siècle dernier. Or, d'après la dernière étude, les vents froids venus des deux Pôles au cours de cette période seraient les mêmes que maintenant. "Cela signifie que nous ressentons encore les effets du Petit âge glaciaire, a déclaré au USA Today le chercheur Karl J. Kreutz. "Cela pourrait modifier les (variations) de température causées par l'effet de serre, bien que nous ne puissions en être certains."
(ASP) - La matière sombre jouerait-elle à cache-cache? Toujours est-il que les expériences menées jusqu'ici pour trouver cette matière invisible, dont les astronomes prédisent qu'elle pourrait former la majeure partie de la masse de l'Univers, ont fait chou blanc. Une équipe d'astronomes danois et américains rapporte, au terme d'un relevé radio de notre voisinage interstellaire, que les "nuages d'hydrogène" qu'on espérait découvrir ne sont pas là. Le mystère de la matière invisible ne devient que plus épais...
(ASP) - Un des crédos des environnementalistes a toujours été que les territoires rassemblant davantage d'espèces -donc, une meilleure biodiversité- devaient être sauvés en priorité. D'après une étude publiée dans la dernière édition de la revue Science, ce n'est pas nécessairement vrai: au cours des dernières années, la tendance s'est plutôt déplacée, chez les chercheurs, vers une image selon laquelle ce sont les éléments spécifiques aux espèces de chaque écosystème qui déterminent la fonction de celui-ci -et non le nombre d'espèces. "Il serait naïf, écrivent-ils, de présumer que les écosystèmes pauvres en espèces sont toujours dysfonctionnels; certains des plus anciens écosystèmes de la planète -forêts boréales, marécages et bruyères- contiennent très peu d'espèces.
(ASP) - Question de ne pas se faire oublier, les scientifiques de la
mission Pathfinder ont
tenu une conférence de presse la semaine dernière, et
en ont profité pour présenter de nouvelles images prises par
leur sonde sur Mars -dont celle d'un coucher de Soleil- ainsi que de nouvelles
données sur la météo et les analyses du sol. L'une
des roches analysées au cours des deux dernières semaines
confirme l'existence
de deux types de cailloux clairement distincts, parmi tous ceux "visités"
par Sojourner depuis l'amarsissage, le 4 juillet. L'un des deux contient
davantage de soufre, une présence que les scientifiques ne sont pas
encore parvenus à expliquer. Certaines de ces capsules peuvent être lues chaque semaine dans Hebdo-science et technologie, la publication de l'Agence Science-Presse. D'autres sont inédites. Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!
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