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La médecine sans piqûres
(ASP) - Un pas de plus vers la médecine de Star Trek: ne serait-ce
pas merveilleux, aller chez le docteur avec la conviction qu'il n'y aura
pas de piqûres? La revue Nature décrit, dans sa dernière
édition, une découverte donnant un peu plus de poids à
ces vaccins qu'ils suffirait d'appliquer sur la peau, comme une simple pommade.
Cette découverte, ce sont les composants des vaccins contre le choléra:
appliqués seuls sur la peau des souris, ils n'ont aucun effet, mais
ils donnent
soudain un sérieux coup de pouce au système immunitaire lorsqu'ils
sont mis en présence de la toxine engendrée par la bactérie
du choléra.
Géographie du sexe
(ASP) - Voici une nouvelle qui parle de sexe, ou presque. Vous connaissez
la parthénogénèse? C'est la reproduction sans sexualité.
Les abeilles et les pucerons, entre autres, sont ainsi: il n'y a pas de
fécondation par le mâle. Des scientifiques se sont demandés
si l'on pouvait expliquer en partie ce mystère de la nature par sa
distribution géographique. Et ils ont effectivement trouvé
quelque chose: dans l'hémisphère Nord, les espèces
asexuées (sans sexe) ont plus de chances de se retrouver plus au
Nord que les autres. On ne sait pas encore ce que cela signifie, mais on
constate par ailleurs que les
espèces asexuées (animales et végétales) se
retrouvent en plus grand nombre dans les hautes altitudes et dans les environnements
pauvres en ressources.
Sauvetage d'empreintes
(ASP) - Des
experts mènent une course contre la montre pour sauver des traces
de pas laissées par un être humain il y a 120 000 ans,
sur une plage sud-africaine. Les plus vieilles traces de pas d'un être
humain connues, découvertes emprisonnées dans le roc l'an
dernier. Le danger qui les menace? Des visiteurs curieux, et vraisemblablement
sans grande jugeotte, ont commencé à les endommager en...
plaçant leurs propres pieds dans ces empreintes, juste pour le plaisir
de prendre une photo.
Les empreintes, ou plutôt le rocher où elles se trouvent,
seront arrachées à la plage et entreposées au Musée
du Cap, sans doute dès ce printemps. Ces empreintes ont été
laissées il y a 120 000 ans par une personne -que certains croient
être une femme- qui marchait dans le sable en direction de la mer,
tournant le dos à la forêt. Le sable était sans doute
détrempé à la suite d'un orage, d'où la profondeur
des empreintes, que le vent a rapidement enterrées sous une couche
de sable, lequel a durci, préservant ainsi le tout jusqu'à
l'époque des ordinateurs et des navettes spatiales.
Espoir pour le Parkinson
(ASP) - La transplantation dans notre cerveau de cellules de rats prélevées
sur leur carotide pourrait aider à combattre le Parkinson, cette
maladie dégénérative qui s'attaque à 1 à
2% de la population de plus de 65 ans. Dans l'édition de février
de la revue Neuron, un groupe de chercheurs décrit cette méthode,
et tente d'expliquer pourquoi ces cellules inusitées pourraient mieux
fonctionner que les autres. Il paraît évident que le fait que
la carotide soit l'organe qui envoie au cerveau l'ordre de respirer plus
vite si le niveau d'oxygène descend trop bas joue un rôle dans
le processus. Mais quel est ce processus, là, on est dans le noir...
Il marchait, mais pouvait-il voler?
(ASP) - Les dinosaures se retrouvent encore une fois à la Une
de Nature cette semaine: le ptérosaure, ce
reptile volant, pouvait apparemment voler aussi bien que marcher. Mais
comment diable pouvait-il bien voler? Jusqu'ici, la plupart des fossiles
de cet animal étaient trop incomplets pour répondre à
cette question. Mais récemment, les paléontologues ont mis
la main, au Mexique, sur un morceau de pied -et en trois dimension, s'il-vous-plaît,
plutôt que les traditionnellees "empreintes" en deux dimensions
dans la roche. Un morceau qui, c'est ça la découverte, nous
apprend comment se faisaient la "jonction" entre le pied et les
pattes. Il devient alors clair que la bestiole marchait sur la plante des
pieds, plutôt que sur ses seuls orteils, comme d'aucuns l'avaient
suggéré. Est-ce que cela pouvait l'aider à voler, par
contre, la réponse à cette question est laissée...
au prochain fossile.
On n'apprend pas à un vieux singe...
(ASP) - Les scientifiques croyaient pourtant avoir tout prévu:
ils avaient installé leur singe, un mâle de 10 ans appelé
Choromatsu, avec ses jouets, dans son environnement familier. Et ils voulaient
voir comment il réagirait avec un robot aux bras articulés
et aux yeux synthétiques, qu'ils feraient évoluer dans la
pièce. Résultat? Le bide. Pendant deux heures, le singe a
offert la plus totale indifférence au robot, qui ne s'épargnait
pourtant aucun effort pour attirer son attention.
Les chercheurs n'ont pas précisé si le robot avait été
vexé...
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