| Semaine du 4 octobre 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules Les villes les plus branchées (ASP) - La CIA (Central Intelligence Agency) prend pied dans la Silicon Valley, et pas qu'un peu: elle vient de lancer une société de capital de risque dotée d'un capital de 28 millions$ US. La société a été baptisée Q-It -en référence à "Q", le personnage qui, dans la série des James Bond, arrive toujours avec de nouveaux gadgets. Mais au-delà de la science-fiction, le but avoué de l'agence est de mettre le pied dans un univers technologique qu'elle ne contrôle pas, parce qu'il est souvent développé dans de petites compagnies californiennes parties de rien. En ayant la haute main sur du capital de risque, la CIA espère avoir du même coup accès aux toutes dernières technologies -puisque nombre d'entreprises se tourneront vers elle pour financer leurs rêves. Contrairement à ce qui se passerait dans un James Bond toutefois, il n'y aura rien de secret: la CIA travaillera au grand jour, recherchant des partenaires pour développer de nouveaux procédés, entre autres, on ne s'en étonnera pas, dans les domaines de la sécurité et de l'encodage. Et au passage, ce geste constitue un camouflet pour les grandes compagnies traditionnellement financées par le ministère américain de la Défense: la CIA leur dit tout bas qu'elles ne sont plus à la fine pointe du progrès. Si elles l'étaient, des erreurs catastrophiques auraient pu être évitées, comme ce bombardement par l'OTAN de l'ambassade de Chine à Belgrade, il y a quelques mois, en raison de renseignements démodés. Retour au sommaire des capsules
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