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Les moustiques attaquent New York (la suite)
(ASP) - C'est
vraiment un moustique qui attaque New York: les autorités locales
de la santé ont confirmé la semaine dernière que le
virus qui a jusqu'ici tué quatre personnes et envoyé quelques
dizaines d'autres à l'hôpital était un nommé
West Nile. Et du même souffle, ce qui n'arrange rien, ils ont confirmé
que le virus pourrait être présent dans une zone géographique
plus vaste que ce qu'on croyait jusqu'ici.
La présence de ce virus (capsule du
13 septembre), originaire du Proche-Orient, n'avait auparavant jamais
été signalée dans un pays occidental. Il est transmis
aux humains par des moustiques qui l'ont eux-mêmes attrapé
en piquant des oiseaux infectés. C'est ce dernier détail qui
conduit des experts à craindre que l'épidémie ne couvre
un vaste territoire, en raison des nombreux corbeaux morts retrouvés
du Connecticut jusqu'à Long Island, certains porteurs du virus.
Les premiers cas du virus West Nile chez des humains ont été
signalés en août. Les conséquences sont généralement
mineures (maux de tête, fièvre) mais dans certains cas, le
virus peut causer des désordres au cerveau, allant jusqu'à
la mort. Les personnes âgées et les jeunes enfants sont particulièrement
vulnérables.
Au-delà de ces événements dramatiques, l'irruption
de ce virus étranger révèle
des trous dans notre filet de sécurité, résume
le New York Times. Ce virus n'est qu'un parmi des dizaines qui, à
l'heure des voyages en avion, risquent de quitter leur pays d'origine et
aboutir dans un endroit où les autorités médicales
ne sont pas préparées à l'affronter. La menace est
particulièrement élevée dans une ville comme New York,
parce qu'elle est un des centres du commerce mondial. Les autorités
médicales et agricoles ont mis en place depuis longtemps des programmes
pour limiter les risques et augmenter la surveillance des voyageurs ou des
aliments en provenance de régions "à risque", mais
ce West Nile révèle qu'il est impossible de tout contrôler...
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