| Semaine du 20 mars 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules 22 mars 2000 (ASP) - Cracher pour détecter son cancer ? De simples tests de salive et d'urine pourraient en effet bientôt remplacer les biopsies pour dépister certains cancers, indique une étude de l'université Johns Hopkins publiée dans la revue Science. Les chercheurs affirment que des modifications liées au cancer, qui surviennent très tôt dans un composant de la cellule appelé la mitochondrie sont détectables dans des fluides du corps: le sang et l'urine, la salive. Ces chercheurs ont par exemple dépisté le cancer de la vessie en analysant l'urine de personnes atteintes, et des cancers à la tête et au cou à partir de salive. Les fluides des poumons ont aussi révélé des changements liés au cancer du poumon, souligne le Dr David Sidransky, membre de l'équipe. Cette découverte pourrait être particulièrement utile, quand on sait qu'un patient qui suit un traitement contre le cancer, doit également subir des tests de dépistage réguliers, pour éviter un éventuel retour des tumeurs, a rappelé le Dr Garth Anderson, de l'Institut du cancer Roswell Park. Les chercheurs de Johns Hopkins étudiaient les changements cellulaires liés au cancer depuis plusieurs années, un travail difficile jusqu'à ce qu'ils tombent sur le filon des mitochondries. La prochaine étape consistera à perfectionner les tests de dépistage en vue d'une utilisation courante. Cette étape pourrait prendre un an. Retour au sommaire des capsules
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