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Rendez-vous (volontaire) avec un astéroïde
(ASP) - Après toutes ces histoires d'astéroïdes menaçant
d'entrer en collision avec la Terre, 1998 aura pris fin sur une bonne note
pour ces cailloux errants: la sonde américaine NEAR est devenue le
23 décembre le premier engin à prendre
des photos rapprochées de l'un d'eux, un astéroïde appelé
Eros. NEAR (Near Earth Asteroid Rendezvous, le "Near Earth"
faisant référence à ces astéroïdes, comme
Eros, qui suivent des orbites pouvant les amener à croiser la Terre).
Les neuf images et surtout les données scientifiques récoltées
par NEAR au cours de son passage à 4100 km d'Eros fourniront des
informations sur la taille, la surface et surtout le poids de cet astéroïde,
de même que la possibilité qu'il ait lui-même une ou
des lunes. Si tout va bien, des corrections de trajectoire de NEAR devraient
le ramener à proximité d'EROS le printemps prochain -et non
en janvier, comme c'était d'abord prévu- moment où
la Nasa espère le mettre en orbite, à tout juste 15 km d'altitude
de ce caillou en forme de patate qui fait quelque 40 km de diamètre.
Idéalement, la mission pourrait même prendre fin par un atterrissage
sur la "patate".
Il y a 30 ans, Apollo 8 sauvait 1968...
(ASP) - "Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre."
Il y a exactement 30 ans, ces mots tombaient, littéralement, du ciel:
ils étaient prononcés par l'astronaute américain Bill
Anders, à bord d'Apollo 8, alors que celui-ci devenait le premier
engin habité à assister à un lever de Terre... autour
de la Lune.
Comme si le moment n'était pas déjà suffisamment
émouvant en soi, c'était de surcroît la veille de Noël:
le 24 décembre 1968, Anders, Jim Lovell et Frank Borman survolaient
la surface d'un astre mort, à 450 000 kilomètres de leur maison.
Jamais des êtres humains, jusque-là, n'avaient quitté
l'attraction terrestre. Et jamais quiconque n'avait contemplé la
Terre dans toute sa splendeur, d'aussi loin. Pour la première fois,
l'humanité recevait en direct des images de son berceau, qui paraissait
soudain si petit et si fragile, suspendu dans la noire immensité
du cosmos. Il y avait de quoi émouvoir les plus froids des hyper-entraînés
aviateurs-astronautes de l'Armée de l'air des Etats-Unis...
Je vous sers un gâteau à l'uranium?
(ASP) - Un ordinateur pourra-t-il un jour créer une oeuvre qui
égalera celles d'un Mozart ou d'un Beethoven? Pour David Cope, professeur
de musique à l'Université de Californie -et créateur
d'un logiciel qui analyse la musique des maîtres et "recrache"
la sienne avec son propre style- ça ne fait aucun doute. Pour
lui, le pas qui fut franchi en construisant des ordinateurs capables de
battre des champions aux échecs n'était que le commencement.
Son logiciel peut déjà composer des pièces "à
la manière de" Mozart, Bach, Beethoven et Janis Joplin. Cope
a fait jouer ces oeuvres à des non-initiés, et la machine,
à sa grande satisfaction, "a trompé plusieurs personnes".
Un "initié" est par contre plus difficile à tromper:
un journaliste de la BBC a fait écouter l'oeuvre "informatique"
à un compatriote, Anthony Pople, professeur de musique à l'Université
de Southampton: "cela sonne comme de la musique qui imiterait le style
d'un compositeur, mais ça ne fait pas toujours la bonne chose au
bon moment. Mais c'est amusant. (Si je n'avais pas été prévenu
de ce que c'est), je penserais probablement que c'est de la musique écrite
par un contemporain inconnu de Mozart qui n'était pas très
bon."
On réessaiera dans quelques années, quand l'élève
aura suivi quelques leçons de plus...
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