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Pour les futurs journalistes scientifiques
(ASP) - L'Association des communicateurs scientifiques et la Société
Radio-Canada lancent l'édition 2000 de la Bourse Fernand-Seguin,
l'un des plus importants concours de journalisme au Québec.
Destinée à la formation de la relève en journalisme
scientifique, cette bourse, qui consiste en un stage de six mois dans quatre
entreprises de presse, s'adresse aux citoyens canadiens de 18 à 30
ans qui n'ont encore jamais occupé de postes à temps plein
en journalisme, ou tiré la majeure partie de leurs revenus du journalisme.
Les candidats doivent soumettre un article inédit de 10 feuillets,
sur un sujet scientifique, avant le vendredi 14 avril 2000, à 17
h.
Plusieurs lauréats des années précédentes
se sont depuis taillé une place dans le milieu du journalisme scientifique.
(27 janvier)
Champion des tissus vasculaires
(ASP) - Un étudiant au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire
à l'Université Laval, Nicolas L'Heureux, est devenu l'un des
cinq gagnants du programme "1999 Innovation Grants Competition".
Ce prix, d'une valeur de 10 000$, créé par la compagnie Merrill
Lynch, récompensant les applications commerciales de la recherche
scientifique, a été remis à New York. Le jeune chercheur
de la Faculté de médecine a été récompensé
pour ses travaux sur la reproduction in vitro de tissus vasculaires humains.
Ces travaux ont été réalisés sous la direction
du Dr François Auger, du laboratoire d'organogénèse
expérimentale, pionnier dans ce domaine depuis 1985. Les recherches
de ce laboratoire, axées sur la reproduction de tissus humains par
la culture de cellules, ont déjà permis la reconstruction
de vaisseaux sanguins, ligaments, bronches et cornées.
(27 janvier)
Le Québec ne perd pas ses médecins
(ASP) - Il n'y a pas d'exode massif des médecins québécois,
mais il y a tout de même bien une perte sèche. Entre 1993 et
1997, en combinant ceux qui sont partis exercer leur profession autant dans
le reste du Canada qu'à l'extérieur du Canada, le Québec
a perdu 389 médecins, soit 2,6% de ses effectifs.
Cela peut sembler beaucoup, mais quand on se compare, on se console:
pendant la même période, l'Ontario en a perdu presque deux
fois plus. Une perte nette de 955 médecins, soit 4,7% des effectifs.
Ces données ne sont que quelques-unes de celles qui ressortent
d'une Analyse de la migration des médecins effectuée en 1999
par le ministère de la Santé et des services sociaux. Certains
secteurs sont plus touchés que d'autres, rapporte L'actualité
médicale dans sa dernière édition. Les départs
affectent davantage les spécialités chirurgicales (chirurgie
générale, ophtalmologie, etc.) que médicales.
La migration interprovinciale défavorise par contre davantage
le Québec que la migration internationale: la perte nette, dans ce
cas, est de 0,9% contre 0,1% en Ontario. La championne, la Colombie-Britannique,
a même attiré plus de médecins des autres provinces
qu'elle n'en a perdu, faisant un "gain net" de 7,2%.
(25 janvier)
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