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La meilleure des jeunes Québécoises
TRACY - Romina Perri, 15 ans, de Montréal, a remporté le
Premier prix de la Super expo-sciences Bell, finale québécoise
1999. Le projet de la gagnante touchait au vaste secteur des biotechnologies:
il consistait en une méthode pour évaluer le potentiel cancérigène
de certaines substances. Plus précisément, la Samonella typhimurium
TA100, une bactérie mutante incapable de produire un acide aminé
essentiel, sauf lorsqu'elle est soumise à l'assaut d'éléments
chimiques précis.
"Nous vivons dans un océan d'agents chimiques dont les propriétés
cancérigènes n'ont pas entièrement été
évaluées. Les essais utilisant des bactéries fournissent
un moyen rapide et efficace d'identifier ces agents qui attaquent notre
ADN et induisent des mutations", explique Romina Perri dans le projet
qu'elle présentait à la Super expo-sciences.
La lauréate, qui se mérite une bourse de 1000$, a également
été sélectionnée pour participer à l'Expo-sciences
internationale de Puebla, en juillet, à l'expo-sciences pan-canadienne
d'Edmonton -en compagnie de 32 autres jeunes Québécois- du
16 au 22 mai, et aux Entretiens Jacques-Cartier de Lyon. La Super expo-sciences
Bell, finale québécoise, regroupait 93 projets gagnants des
12 Expo-sciences régionales du Québec.
(23 avril 1999)
Le fer plutôt que l'aluminium
MONTREAL - Des enfants d'Ethiopie dont la nourriture a été
cuite dans des récipients en fer sont moins susceptibles de développer
des carences en fer dans leur sang que leurs voisins dont la même
nourriture a été préparée dans des contenants
en aluminium. C'est ce que conclut une étude de l'Université
McGill dans une édition récente du magazine britannique The
Lancet. Comme on s'en doute, les scientifiques ont constaté qu'une
partie microscopique du fer du contenant en fer "s'échappait"
dans la nourriture.
Les chercheurs ont comparé 195 enfants du groupe "fer"
avec 207 du groupe "aluminium" -les contenants, dans les deux
cas, étaient fournis par les chercheurs. Des tests sanguins ont été
menés au bout d'un an: le taux d'anémie, ou carence en fer,
avait chuté de 57 à 13% dans le groupe "fer", et
de 55 à 39% chez les autres. Et à l'inverse, aucun des enfants
du groupe "fer" n'a subi de "surdose" de fer, bien que
la durée limitée de l'étude -un an- ne permette pas
de tirer de conclusions trop hâtives.
(22 avril)
L'Institut des sciences de la mer devenu réalité
RIMOUSKI - Depuis le mois de mars, les activités de recherche
et de formation de l'INRS-Océanologie et du département d'océanographie
de l'Université du Québec à Rimouski sont regroupées
au sein de l'Institut des sciences de la mer, de son élégant
acronyme ISMER. Celui-ci offrira des programmes de maîtrise et de
doctorat en océanographie, en collaboration avec les universités
Laval et McGill. Les chercheurs évalueront notamment les impacts
de l'activité humaine sur les ressources.
(22 avril)
Super sans plomb
QUEBEC - Le Québec afficherait le plus bas taux au monde de contamination
par le plomb, le mercure et le DDT, titre le Fil des événements
(Université Laval) en rapportant une étude du département
de médecine sociale et préventive. Les chercheurs ont effectué
des analyses d'échantillons de sang de 1100 nouveau-nés dans
10 hôpitaux d'autant de régions du sud du Québec, dans
le but de mesurer les taux de plusieurs polluants. "Les taux obtenus,
explique Patrick Levallois, sont des indicateurs de l'exposition du nouveau-né
aux différents polluants. Cette valeur est elle-même un indicateur
de la contamination de la mère et, par conséquent, de la population
en général." L'étude est parue dans les Archives
of Environmental Health.
Selon les données disponibles, la concentration de plomb dans
les bébés québécois serait cinq fois plus faible
qu'en Belgique, en Australie, en Allemagne, au Japon, en Suisse et aux Etats-Unis.
La concentration de mercure serait de 2 à 80 fois inférieure
à celle rapportée ailleurs dans le monde. "Il y a une
diminution majeure des concentrations de plomb dans la population depuis
que le plomb est interdit dans l'essence." Même chose pour les
BPC et DDT dont l'interdiction dans les années 70 commence enfin
à porter fruit. Même le mercure commence à être
moins utilisé.
(20 avril)
Biopharmaceutique
OTTAWA - Le gouvernement ontarien vient d'autoriser la création
d'un programme en sciences biopharmaceutiques à l'Université
d'Ottawa. C'est le premier programme du genre au Canada. Aux frontières
de la biologie, de la chimie et de la biochimie, ce programme est vu avant
tout par ses promoteurs comme une occasion d'affaires: "une occasion
pour les entreprises canadiennes de mettre la main sur des professionnels
qui connaissent un domaine essentiel de l'économie des pays industrialisés",
se réjouit Christian Detellier, doyen de la Faculté des sciences.
(20 avril)
Pour contrer la pénurie d'infirmières
QUEBEC - Il n'y a pas que les ingénieurs qui risquent de manquer à l'appel: les infirmières
aussi. En particulier en région, le vieillissement de la profession
fait craindre une pénurie, crainte amplifiée par la multiplication
des hospitalisations de courte durée et le développement des
soins ambulatoires. Dès l'automne 1999, l'Université Laval
annonce qu'elle fera passer de 60 à 100 le nombre d'admissions au
baccalauréat en sciences infirmières, formation initiale,
pour les gens déjà détenteurs d'un DEC en sciences
de la nature. Concrètement, cela pourrait faire passer à 300
le nombre d'étudiants au premier cycle de la Faculté des sciences
infirmières.
(19 avril 1999)
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