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Des études de plus en plus longues, mais pas pour
les bonnes raisons
L'étudiant québécois moyen au doctorat est un individu
de 33 ans, et qui ne se hâte pas du tout de terminer. Selon un sondage
commandé par la Fédération étudiante universitaire
du Québec (FEUQ), les étudiants aux cycles supérieurs
prennent en effet de plus en plus de temps pour achever leurs études,
parce qu'ils doivent travailler pour gagner leur croûte. Et leur travail
est rarement dans leur champ d'étude. Seulement un étudiant
sur deux termine son doctorat avant l'âge de 31 ans.
Ces données sont toutefois sujettes à caution, l'échantillon
obtenu par la FEUQ étant légèrement décevant:
sur 3004 questionnaires, 767 ont été retournés.
(7 mai)
Doutes sur la répartition des dépenses
en santé
CHICOUTIMI - Les méthodes de répartition des dépenses
en santé seraient inéquitables, selon un étudiant à
la maîtrise de l'Université du Québec à Chicoutimi,
dont les conclusions sont rapportées par La Presse. Et ce
n'est pas d'hier: c'est depuis un quart de siècle que plusieurs régions
auraient reçu moins que leur part des dépenses du gouvernement
du Québec, écrit Martin Truchon. Une perte de dizaines de
millions de dollars, particulièrement ressentie au Saguenay-Lac-Saint-Jean,
au Bas-Saint-Laurent et dans la Mauricie-Bois-Francs.
L'auteur reprend les idées d'un agent de recherche de la Régie
régionale de la santé du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Charles
Côté, qui avait publié à ce sujet, en 1991, le
livre Désintégration des régions. Moins de dépenses
en santé signifie moins d'emplois, donc moins de consommateurs qui
dépensent, exode des jeunes, vieillissement de la population, appauvrissement,
et... accroissement des besoins en santé.
(7 mai)
Mettre de la pression
QUEBEC - Curieux, tout de même: les femmes qui cumulent de grandes
responsabilités au bureau et à la maison sont plus sujettes
au stress... si elles détiennent un diplôme universitaire.
"L'augmentation de la pression sanguine se manifeste pendant les
heures de bureau mais aussi le soir et la nuit", explique au Fil
des événéments Chantal Brisson, du département
de médecine sociale et préventive de l'Université Laval.
Les résultats de l'étude, publiée en collaboration
avec des chercheurs des facultés de médecine et de pharmacie,
ont été publiés dans une édition récente
de la revue Psychosomatic Medicine.
Soyons plus précis: chez les diplômées universitaires,
la pression sanguine est de six points plus élevée (122 mm)
lorsqu'elles ont deux enfants ou plus. Il semble que la proportion des tâches
domestiques effectuées par la femme n'ait aucune influence sur les
résultats: seules les responsabilités parentales comptent.
Quant à la combinaison du travail stressant et des enfants, elle
entraîne une hausse de la pression sanguine de 11 points de plus (127
mm) chez les universitaires que chez les autres.
Les chercheurs avancent bien quelques hypothèses pour expliquer
cet écart, mais ils sont en réalité dans le noir quant
aux raisons pour lesquelles un diplôme peut avoir pareil effet...
(6 mai)
Le meilleur robot qui marche
MONTREAL - Une équipe de l'Ecole de technologie supérieure
(ETS) a remporté, pour la deuxième année consécutive,
le premier prix du Décathlon de la meilleure "machine qui marche".
Treize autres robots étaient en compétition, dans des épreuves
qui les obligeaient à aller ramasser une balle, retrouver leur chemin
dans un enclos, faire un virage à 180 degrés... Bref, des
exploits. Pour des machines.
(6 mai)
Atlas électronique du Bas-Saint-Laurent
RIMOUSKI - Un groupe de professeurs et d'étudiants de l'Université
du Québec à Rimouski a mis au point la première version
d'un Atlas électronique du Bas-Saint-Laurent. Accessible via Internet,
cet atlas permet d'avoir
sous la main -ou sous le doigt- des données aussi bien sur la population,
les bassins d'emploi, l'écotourisme, la scolarité, que sur
la climatologie, la géologie et la géographie. Le projet,
selon son directeur, Pierre Bruneau, du département de géographie,
est voué à grandir, en fonction des intérêts
des différents acteurs régionaux (MRC, municipalités,
entreprises privées, etc.) qui sont invités à y contribuer.
(5 mai 1999)
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