... au Québec
| semaine du 5 juin 2000 |  |
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(ASP) - La botanique n'est plus réservée à des passionnés qui collectionnent les plantes et font sécher des fleurs dans des herbiers. Comme tous les domaines, celui-là est appelé à se moderniser. Un professeur du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval a entrepris de donner un nouveau souffle aux collections botaniques de la Faculté de foresterie. Avec une dizaine de collaborateurs, Maurice Lalonde a créé un herbier virtuel baptisé eFloræ Quebecensis, qui renferme 75 000 documents (totalisant plus de 4 gigabits d'information!) incluant des textes, des illustrations et des photos de la flore québécoise. "Au départ, il s'agissait d'un site pédagogique pour complémenter un cours universitaire", indique le chercheur, qui a créé cet outil afin de répondre à la demande de ses étudiants, voulant l'accès aux documents de son cours via Internet. L'intérêt de cet herbier électronique -appelé aussi herbiel- est de livrer ses secrets à partir d'un engin de recherche, nommé EctOSol, qui fouille non seulement les documents numérisés à partir des collections de la faculté, mais également parmi les plus grands sites nord-américains sur la flore, notamment le Flora of North America, le site du département américain de l'Agriculture et le Dictionnaire mondial des arbres. C'est en janvier 1998 qu'un chercheur de la même faculté, Miroslav Gardner, a entrepris l'ambitieux projet de dresser l'inventaire complet -en cinq volumes, un par continent- de toutes les espèces d'arbres de la planète, un exercice d'une ampleur sans précédent. La partie nord-américaine du dictionnaire est maintenant disponible sur internet, pour les arbres dont les noms latins commencent par les lettres A à N. À ce jour, le site renferme des renseignements sur la nomenclature, la répartition géographique, l'écologie, la hauteur, le type de feuillage, l'usage fait par l'homme et les risques de disparition de plus de 36 000 espèces d'arbres. Selon les instigateurs de ces projets, tous les grands herbiers du monde doivent s'adapter aux nouveaux outils de communication. Le webmestre de l'herbiel québécois prévoit pour sa part poursuivre la numérisation de photos de la collection, y inclure des clés d'identification et même réaliser des vidéos qui permettront aux usagers de se déplacer à l'intérieur d'un milieu naturel. Ces deux sites s'adressent aux forestiers, botanistes, écologistes, environnementalistes, chercheurs ou étudiants. Mais les linguistes et les traducteurs devraient aussi y trouver de précieux renseignements puisque les noms des arbres y figurent en plusieurs langues. Enfin, il s'adresse à toute personne intéressée aux arbres et à la protection de l'environnement... ou à ceux qui cherchent un arbre à planter sur leur terrain! "En tant que spécialiste de l'écologie végétale, c'est mon rêve d'amener les gens dans toutes sortes d'environnements, afin de leur faire connaître et aimer les plantes", affirme Maurice Lalonde. (ASP) - Les Montréalais se mettent au vert! Depuis la mise en vigueur du Règlement sur les services de collecte, l'automne dernier, 38 % des Montréalais recyclent davantage, et 35 % considèrent les bacs de recyclage trop petits! Un bilan positif puisque, avant l'instauration du nouveau règlement, certains propriétaires et concierges se montraient frileux à l'égard du tri systématique des matières recyclables. Depuis, les Montréalais ont déposé a la collecte selective 26% de plus de matières recyclables que l'an dernier. Mais environ 80 000 logeents montrélais restent encore à convertir. Autre cheval de bataille de la ville: les petits commerçants. A l'initiative des divers Eco-quartiers disséminés dans Montréal, le Guide du commerce vert a été conçu pour sensibiliser 10 000 petits commercants à la collecte selective et, ultimement, pour transformer en profondeur leur gestion des déchets. Environ 57% des matières résiduelles des commerces sont recyclables, et se composent essentiellement de carton et de papier. Montréal prévoit également de collecter l'ensemble des ordures ménagères d'un ilôt-test de citoyens afin de mieux caractériser les déchets domestiques: dis-moi ce que tu jettes et je te dirai qui tu es... (7 juin) Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
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