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Les dangers du cellulaire
MONTREAL - Aurait-on finalement démontré que les téléphones
cellulaires sont dangereux pour la santé? Tout à fait, affirment
Christopher Trueman, de l'Université Concordia et Robert Paknys,
de McGill. Les téléphones cellulaires peuvent affecter...
l'équipement des hôpitaux.
Les pilotes d'avion n'en seront pas étonnés: il y a des
années qu'on limite sérieusement l'usage de ces téléphones
dans les avions, en raison des risques d'interférences. Or, le danger
est le même pour certains appareils médicaux comme les pompes
à infusion et les moniteurs cardiaques, qui peuvent être perturbés
par les champs électromagnétiques des téléphones
cellulaires -ainsi que par ceux des radios de police et des transmetteurs
de télévision.
La raison est simple: les champs émis par un de ces téléphones
ricochent sur les murs des corridors, ou passent carrément au travers,
à la recherche de l'antenne la plus proche -et ce faisant, croisent
sur leur chemin une foule d'appareils aussi délicats qu'indispensables
à la survie de celui-ci ou de celle-là. Les chercheurs en
sont encore à développer un modèle mathématique
qui permettrait de calculer avec précision cet impact -afin, d'une
part, de déterminer où il serait possible d'utiliser son téléphone
sans danger et d'autre part, de comparer ces calculs avec ceux que les fabricants
mettent de l'avant lorsqu'ils vantent les résultats de leurs tests.
(8 juillet)
Et la nuit fut
Aux quatre coins du monde, les étoilent prennent la fuite. Les
lumières de la ville deviennent de plus en plus envahissantes, embêtent
les astronomes qui s'arrachent de plus en plus les yeux à tenter
de voir les lointaines galaxies, et vont jusqu'à rendre la transmission
des légendes traditionnelles plus difficiles: à quoi bon,
disent les aînés d'Igloolik, un village inuit du Grand Nord
canadien, parler aux plus jeunes de caribous et d'âmes voguant entre
les étoiles, quand les lumières du village rendent les étoiles
pratiquement invisibles?
Les astronomes ont été les premiers à s'inquiéter
de cette "pollution lumineuse", mais ils ne sont plus les seuls,
à en juger par un
reportage d'ABC produit dans la foulée d'une série d'initiatives
prises depuis un an par des astronomes et autres amants du ciel: fondation
d'un groupe de pression, l'International Dark-Sky Association, et symposium
de quatre jours, à Vienne en juillet, organisé conjointement
par l'Union astronomique internationale et intitulé "Préserver
le ciel astronomique".
Au Québec, l'un des porte-flambeau de cette "lutte
anti-pollution" est Yvan Dutil, qui donne une conférence
sur "L'état du ciel nocturne au Québec" dans le
cadre de ce congrès, où il est question autant de la pollution
lumineuse que des interférences radio -qui, téléphones
cellulaires aidant, constituent une véritable plaie pour les radio-astronomes
depuis 10 ans- et des façons de lutter contre l'un et l'autre.
(8 juillet)
150 ans pour William Osler
MONTREAL - Jusqu'à la fin de l'année, l'Université
McGill célèbre le 150e anniversaire de la naissance du Dr
William Osler, sans doute l'un des médecins les plus célèbres
et les plus aimés de notre courte histoire. Né à Bondhead,
en Ontario, ce professeur de médecine a enseigné 10 ans à
McGill, période au cours de laquelle il a réformé l'enseignement
de la médecine en demandant que les étudiants aient accès
aux découvertes scientifiques les plus récentes et en préconisant
qu'ils passent plus de temps au chevet des patients.
Il a par la suite poursuivi sa carrière à l'Université
de Pennsylvanie, à l'Université John Hopkins et à Oxford,
où il est décédé en 1919. La bibliothèque
Osler d'histoire de la médecine, fondée en 1929, a été
en partie constituée, à l'origine, par 8000 livres rares sur
l'histoire de la médecine qui lui ont légués par Osler.
Une réunion de l'American Osler Society, qui se tiendra à
McGill pour la première fois depuis 1972 et un séminaire de
deux jours, en octobre, sur l'enseignement de la médecine, figurent
parmi les activités au programme.
(7 juillet)
Hypertension hyper-inconnue
MONTREAL - Selon un sondage Léger&Léger, 93% des travailleurs
ignorent que l'hypertension, ce "tueur silencieux", frappe sans
aucun symptôme préalable. Ces résultats sont le fruit
de dizaines de milliers de questionnaires remplis par des travailleurs de
tous les secteurs d'activités, dont 1000 ont été sélectionnés
par les enquêteurs. "L'hypertension est hyper-inconnue de la
population et... quand les complications surviennent, il est déjà
trop tard, commente le Dr Véronique Déry, présidente
du comité Prévention-promotion de la santé de la Fondation
des maladies du coeur du Québec. Seule note encourageante: les femmes
sont plus nombreuses que les hommes à avoir fait vérifier
leur tension artérielle au cours de la dernière année,
ne serait-ce que parce qu'elles visitent régulièrement leur
médecin avant la ménopause (contraception, grossesse, dépistage
eu cancer du col, etc.).
(7 juillet 1999)
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