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Traitement de canal
MONTREAL - Connaissez-vous le KcsA? C'est un canal biologique que l'on
retrouve dans la membrane d'une bactérie, et dont la fonction est
assez originale: il ne laisse passer que les ions de potassium. En 1998,
pour la première fois, la structure de ce canal fut décodée,
dans les laboratoires du Dr Roderick MacKinnon, de l'Université Rockefeller
-une découverte qui s'était classée parmi les 10 percées
de l'année, choisies par la revue Science.
Restait toutefois à comprendre comment passaient les ions de potassium
là-dedans. La réponse se trouve dans un article co-signé
par Benoît Roux, des départements de physique et de chimie
de l'Université de Montréal et Roderick MacKinnon, dans une
édition récente de la revue Science. Sur la base de
calculs complexes, on peut y lire -à partir d'ici, non-initiés
s'abstenir- que les interactions électrostatiques provenant de quatre
hélices "alpha" contribuent de façon significative
à la stabilisation de l'ion de potassium lors de son passage au centre
du canal.
En termes plus clairs: il s'agit là de l'un des processus de base
inhérents à toute cellule vivante. Pour transporter des signaux
électriques, une cellule doit ouvrir et fermer ce canal dans sa membrane,
permettant ainsi aux ions de passer au-travers.
C'est la première fois que les facteurs microscopiques associés
au fonctionnement d'un tel canal biologique peuvent être étudiés
à l'aide d'un modèle atomique détaillé -en l'occurence,
un logiciel développé par trois chercheurs appartenant à
l'équipe de Benoît Roux.
(30 juillet 1999)
Un don pour l'enseignement
MONTREAL - L'Université Concordia a décroché une
subvention de 1,25 million$ pour mener à bien une expérience
sur la façon dont les ordinateurs peuvent être utilisées
pour faciliter l'apprentissage. L'expérience en question, d'une durée
de trois ans, visera d'abord à former des enseignants pour intégrer
les technologies de l'information dans leurs cours, à faire d'eux
des "mentors" dans ce domaine pour leurs collègues du reste
de Concordia, puis des autres universités. L'objectif est ambitieux:
pour Heather MacKenzie, adjointe à la direction du Centre for Teaching
and Learning Services, ce projet aura rien de moins comme effet que de mettre
Concordia "à l'avant-garde de la pédagogie universitaire
canadienne".
(26 juillet)
L'identité tatouée
MONTREAL - Pourquoi des gens se font-ils tatouer en 1999? Une façon
de s'embellir, une envie de s'affirmer dans la société, de
se singulariser... Toutes ces raisons sont évoquées par Cédric
Boddington, étudiant à l'Université de Montréal
qui a consacré son mémoire de maîtrise au tatouage.
Mais aucune de ces raisons n'est vraiment satisfaisante et, au bout du compte,
on se retrouve devant des hypothèses plutôt que des conclusions.
D'autant qu'on n'est plus à l'époque où, chez certains
peuples, le tatouage était une façon de distinguer l'homme
de l'animal ou un rite de passage inévitable: c'était le non-tatoué
qui était un marginal alors qu'aujourd'hui, c'est le contraire. Le
tatouage serait-il donc avant tout une façon d'afficher sa marginalité?
Mais peut-on être encore marginal dans un monde où justement
tant de gens se font tatouer?
(26 juillet)
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