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Médecine et médias: choc culturel
Près de la moitié des médecins canadiens croient
que les patients ne comprennent pas les journalistes lorsque ceux-ci parlent
de médecine. Mais 85% de ces mêmes médecins croient
que les médias pourraient informer adéquatement la population.
La distance entre les scientifiques et les journalistes est loin d'être
chose nouvelle. Et ce n'est pas la première fois, ni la dernière,
qu'un expert se plaint du traitement médiatique qui est consacré
à sa discipline... sans que cela ne signifie qu'il ait pour autant
raison. Comme chaque fois, il est difficile de départager le désir
légitime de faire parler de soi le plus souvent possible, d'avec
la quantité d'information qu'un lecteur ou un télespectateur
est désireux d'ingérer sur un sujet pointu.
Quoi qu'il en soit, selon un sondage de la firme Strategic Counsel effectué
auprès d'omnipraticiens de toutes les régions du Canada, les
principales préoccupations de ceux-ci se rejoignent: les journalistes
auraient du mal à faire la distinction entre divers types de travaux
de recherche, ne sauraient pas quand tirer des conclusions et quand nuancer
leurs reportages. Près du tiers des médecins (31%) pensent
également que beaucoup de journalistes manquent de connaissances
scientifiques générales.
Plus important encore pour ces médecins semble être le fait
que leurs patients leur font des demandes après avoir mal interprété
des reportages sur des travaux de recherche ou des découvertes: 69%
des omnipraticiens interrogés ont souligné ce fait.
"Dans certains cas, souligne Michael Smith, président de
l'Association canadienne des rédacteurs scientifiques, des facteurs
que les médias ne contrôlent pas engendrent le problème.
Par exemple, les gens ne sont pas toujours attentifs lorsqu'ils lisent un
journal ou écoutent un reportage télévisé."
Toutefois, des suggestions émises par les médecins méritent
d'être prises en considération, poursuit-il: "enseigner
aux journalistes les connaissances scientifiques générales
et le déroulement des recherches", par exemple; "des professeurs
de facultés de médecine pourraient aussi enseigner les méthodes
scientifiques aux journalistes et aux étudiants en journalisme".
(26 août)
Dix millions pour les biotechnologies
SAINT-HYACINTHE - Le premier regroupement canadien de chercheurs en biotechnologie
vétérinaire et alimentaire sera lancé à Saint-Hyacinthe,
grâce à un financement de 10 millions$. L'annonce en a été
faite par le recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix,
et le doyen de la faculté de médecine vétérinaire,
Raymond S. Roy. Une bonne partie des fonds proviendront de la Fondation
canadienne pour l'innovation (FCAI), le reste d'entreprises des secteur
alimentaire et pharmaceutique ainsi que du milieu coopératif agricole,
et des autorités régionales (ces dernières devant contribuer
pour 20% du budget total, en vertu d'une exigence de la FCAI). Parmi les
projets de recherche prioritaires: le transport et la protection de molécules
qui sont utilisées dans la production animale, lesquelles pourraient
ouvrir la porte à la production de nouveaux vaccins chez les animaux
et à l'amélioration des procédés de conservation
de la viande.
(25 août)
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