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Les profs de science perplexes
(ASP) - Les professeurs de science sont globalement restés sur
leur appétit, face à la réforme de l'enseignement mise
en oeuvre par la ministre de l'Education. On a pu en prendre conscience
lors de leur 34e congrès annuel, qui avait lieu cette année
les 15 et 16 octobre à Thetford Mines, et auquel ont participé
plus de 450 enseignants du primaire et du secondaire venus des quatre coins
du Québec. La réforme était, on ne s'en étonnera
pas, le thème de cet événement.
"Nous en avons appris beaucoup et peu à la fois" a résumé
au Soleil la présidente de l'Association des professeurs du Québec,
Denise Provençal. Pour beaucoup de ses membres, c'était la
première occasion d'avoir des informations de première main
sur les orientations de la réforme -qui aura pour conséquence
de diminuer le nombre d'heures consacrées à l'enseignement
des sciences au secondaire.
L'application de la réforme en est actuellement au secteur préscolaire
et au premier cycle du primaire; elle devrait se poursuivre graduellement
pour atteindre le secondaire en 2003-2004.
(18 octobre)
Neurologie en français
(ASP) - Alzheimer, Parkinson, épilepsie, sclérose en plaques:
tels furent les mots-clefs du congrès-exposition de l'Association
des médecins de langue française, qui avait lieu jusqu'au
16 octobre à Montréal. Le Dr Rémi Bouchard, neurologue
au pavillon Enfant-Jésus du Centre hospitalier affilié à
l'Université Laval, a notamment exprimé un optimisme "prudent"
quant à la possibilité d'améliorer la qualité
de vie de certains patients souffrant de ces désordres neurologiques.
Les progrès encourageants de l'Aricept, seul médicament
soulageant les symptômes -mais pas le mal lui-même- de l'Alzheimer,
ont été soulignés -ainsi que le fait que ce médicament
soit disponible sur le marché, mais non encore remboursé par
l'assurance-maladie. Mais au-delà des médicaments, ce qui
retient davantage l'attention des neurologues, ce sont les percées
possibles dites "physiopathologiques", c'est-à-dire agissant
directement sur le processus de la maladie. On pense par exemple aux "suppresseurs
de la production et de la déposition d'amyloïdes", ces
derniers étant ni plus ni moins que des "dépôts"
de la sénilité; et aux agents antioxydants comme la vitamine
E, le ginkgo bilboa ou la propentofyline.
(18 octobre)
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