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Violence et télévision
(ASP)- C'est un des plus vieux débats de... la télévision.
Et l'étude de deux chercheurs de l'Université Laval fait jaser
plus que de coutume, cette semaine: on y apprend qu'en dépit de toutes
les belles promesses, la violence à la télé a progressé,
dans certains cas de façon fulgurante, sur les six grands réseaux
de télé canadiens.
Entre 1994 et 1998, la quantité d'actes de violence physique à
la télé a doublé; elle a triplé si on compare
1998 avec 1993. Moins réjouissant encore, 93% des images de blessures,
meurtres, enlèvements, viols et vols, ont été diffusées
avant 21 heures, contre 56% en 1995. Les deux chercheurs, Jacques de Guise
et Guy Paquette, du département de communications, soulignent de
plus que les réseaux francophones sont plus "densément"
violents, même si c'est souvent attribuable à des émissions
américaines, et plus spécifiquement à des films américains.
L'étude a porté sur 697 émissions de fiction diffusées
aux heures de grande écoute au cours d'une semaine de mars 1998,
et les résultats ont été comparés à de
semblables études menées en 1993, 1994 et 1995.
(19 novembre)
Virages informatiques
(ASP) - Comment empêcher le recrutement de profs d'informatique
par l'entreprise privée? En réduisant la pénurie de
main-d'oeuvre en informatique! Comment réduire la pénurie
de main-d'oeuvre en informatique? En arrimant davantage la formation aux
besoins de l'industrie: mieux connaître la nature des postes à
combler, le type de diplômés en demande, le type de formation
recherchée.
C'est ce qui se dégage du rapport du groupe de travail en informatique
et génie informatique, sous l'égide de la Commission des universités
sur les programmes. Le rapport souligne le besoin criant d'un portrait d'ensemble
de la situation de l'emploi en informatique, au détriment des "coups
de sonde" ponctuels qui ont été la norme jusqu'ici. Entre
autres recommandations: un arrimage entre la formation technique du cégep
et celle de l'université; un arrimage entre les cours offerts par
les départements de génie et d'informatique, pour éviter
les dédoublements; et surtout, compte tenu de l'urgence représentée
par la montée en flèche des technologies de l'information,
"un financement ciblé s'impose pour les disciplines universitaires
alimentant (ce) secteur", à savoir les génies informatique,
logiciel et électrique.
(18 novembre)
Classe électronique: parce que c'est pas aussi
simple
(ASP) - Les ordinateurs vont nous libérer, simplifier nos vies,
nous apporter la société des loisirs: balivernes. Les manuels
d'instruction des logiciels sont de plus en plus lourds, les bureaux crachent
de plus en plus de papier... et les étudiants passent de plus en
plus de temps à plancher sur tel et tel nouveau bidule. "Les
technologies de présentation modernes ont même rendu l'enseignement
en classe de plus en plus complexe et intimidant", affirme Jeremy Cooperstock,
qui lançait cette semaine la classe électronique de l'Université
McGill.
"Alors qu'il y a 50 ans, la seule crainte du professeur était
de manquer de craie, il lui faut aujourd'hui se démener pour exécuter
des tâches relativement simples, comme relier la sortie de son ordinateur
à un projecteur, commuter le réglage sur la bande vidéo,
et même allumer les lumières! La technologie offre pourtant
de réelles possibilités d'améliorer l'enseignement
et l'apprentissage, mais celles-ci n'ont guère été
exploitées jusqu'ici."
La salle MC13 du pavillon McConnell pourraient contribuer à changer
cela. L'équipe du département de génie électrique
et informatique de McGill y a installé un système de commande
de sa conception, "qui s'adapte à l'activité du professeur
en automatisant le fonctionnement des dispositifs technologiques de la salle".
Par exemple, lorsque le prof entre en communication avec l'ordinateur de
la salle, le système éteint automatiquement les lumières,
déploie l'écran, allume le projecteur et le branche à
l'ordinateur. Il peut aussi fermer les rideaux et intégrer les diapositives
à la présentation du prof.
Ne restera plus qu'à brancher le prof à tout ça,
mais ça, ce sera une autre histoire...
(17 novembre)
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