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Des sidéens négligents
(ASP) Près de la moitié des personnes
qui prennent des médicaments anti-VIH négligent
leur prescription, et quatre fois plutôt qu'une : quatre
fois par semaine en effet, selon un sondage pancanadien, ces
personnes " oublient " de prendre leurs pilules. Une
négligence qui peut avoir des effets désastreux,
puisque, si on sait depuis deux ans que ces médicaments
sont loin d'être parfaits, on sait aussi qu'ils sont moins
efficaces quand la prescription n'est pas suivie à la
lettre.
Ce n'est donc pas un hasard si c'est à l'occasion de
la Journée mondiale contre le sida, le 2 décembre,
que ces résultats ont été rendus publics.
L'étude, ce n'est pas un hasard non plus, a été
commanditée par les compagnies pharmaceutiques GlaxoWellcome
et BioChem Pharma.
D'un autre côté, ces résultats ne surprennent
pas les médecins, qui ont pu constater que leurs patients
étaient nombreux à manifester de la lassitude à
l'égard de ces traitements, qui peuvent nécessiter
jusqu'à vingt pilules par jour (!) et ce, pendant des
périodes de temps qui semblent ne jamais vouloir finir.
On serait las à moins.
(3 décembre)
Le Web, c'est la santé
(ASP) Comme s'il n'y avait déjà pas assez
de sites et de portails en santé, voilà que le
ministère canadien de la Santé s'en mêle
: a été officiellement inauguré la semaine
dernière le Réseau
canadien de la santé, un site qui se donne l'ambition
de devenir un portail pour la prévention de la maladie
et la promotion de la santé. Le site rassemblera des informations
fiables sur une foule de maladies et de traitements, et "
permettra de dégager le bon grain de l'ivraie ",
selon les propos de ses concepteurs. Puisqu'il s'agit d'un portail,
chaque rubrique permet d'accéder à d'autres sites,
gérés par l'un ou l'autre des 400 partenaires du
réseau (organismes gouvernementaux, universités,
organisations bénévoles comme la Société
canadienne du cancer, etc.). Bien que le réseau soit bilingue,
une bonne partie des partenaires sont unilingues anglais, et
même parmi ceux qui se définissent comme bilingues,
une partie n'a aucune information à offrir en français.
Le Réseau coûtera 32 millions$ sur trois ans au
gouvernement fédéral.
(3 décembre)
Les dentistes et le sida
(ASP) - Les dentistes sont, à l'instar du reste de
la population, mieux informés qu'il y a 10 ans des dangers
réels du sida. Mais il reste du chemin à faire:
pas moins de 25% des dentistes québécois restent
fortement réticents à l'idée de soigner
des patients porteurs du virus VIH. L'enquête, menée
auprès de 791 dentistes québécois entre
novembre 1996 et janvier 1997, vient de faire l'objet d'un article
dans la revue Community Dentistry and Oral Epidemiology.
Elle est signée par Gaston Godin et Michel Alary, de l'Université
Laval, Herminé Naccache, du Centre de santé publique
de Québec, et Jean-Marc Brodeur, de l'Université
de Montréal.
Les auteurs de cette étude notent tout de même
un changement d'attitude par rapport à une semblable enquête
menée en 1994: 57% des étudiants en médecine
dentaire du Québec avaient alors dit qu'ils préféreraient
voir des patients séropositifs recevoir des soins dentaires
dans une clinique spécialisée. Aux Etats-Unis,
30% des dentistes disaient la même chose. Raisons invoquées:
la peur d'être infecté par le virus... et la peur
de perdre des clients.
Rappelons qu'il est démontré depuis une bonne
décennie que le sida ne peut se transmettre que par le
sang et le sperme, et en aucun cas par simple contact. L'Ordre
des dentistes a dû carrément amender son code d'éthique
en 1995, pour signifier clairement à ses membres qu'ils
n'ont en aucun cas le droit de refuser de soigner un patient
parce qu'il est atteint d'une maladie.
(1er décembre)
Une Cité à l'oeil
(ASP) - Après la Cité du multimédia,
la Cité de l'optique? L'Université Laval en a la
ferme intention: le projet de création de cette "Cité"
a été annoncé début-novembre à
Québec, nouvelle étape d'un processus amorcé
en mars 1999 lorsque le gouvernement québécois
a confié à la Société Innovatech
le mandat de poser les jalons en vue de l'émergence de
ce carrefour.
Mais l'optique rassemble-t-elle suffisamment de forces vives
pour imaginer une "Silicon Valley"de l'oeil dans la
région de Québec? La Cité de l'optique ou
Optopole est un concept assez difficile à définir,
reconnaît-on, mais il s'agit d'un secteur industriel en
pleine croissance. Le rapport Innovatech parle d'un chiffre d'affaires
de 147 milliards$, à travers le monde. La région
de Québec est, de plus, privilégiée, avec
trois centres de recherche: le Centre d'optique, photonique et
laser, l'Institut national d'optique et le Centre de recherche
pour la défense Valcartier. La région abrite également
une quinzaine d'entreprises spécialisées dont ABB-Bomem,
Exfo et Gentec. Idéalement, ce nombre devrait doubler
d'ici cinq ans, si les rêves des concepteurs de la "Cité"
se réalisent. Quant au doyen de la Faculté des
sciences et de génie de l'Université Laval, présent
au moment de l'annonce du projet, il a souligné son intention
de voir sa faculté devenir un guichet unique pour les
entreprises et les centres de recherche dans le domaine.
(30 novembre)
L'étude des nutraceutiques
(ASP) - Un nouveau-venu dans le champ de l'alimentation: l'Université
Laval vient d'inaugurer l'Institut de recherche sur les aliments
fonctionnels et nutraceutiques (IRAFN). S'inspirant à
la fois de la nutrition et de la pharmaceutique -le mot nutraceutique
en constitue un amalgame- ce secteur, qui n'est plus vraiment
nouveau puisqu'on en parle depuis 10 ans, s'inscrit dans la tendance,
elle aussi plus tout à fait nouvelle, par laquelle les
consommateurs, dit-on, se soucient de plus en plus de leur santé.
Dans cette optique, les aliments nutraceutiques sont en théorie
des aliments qui contribuent à la prévention des
maladies. En juin dernier, la Fondation canadienne pour l'innovation
et le ministère de l'Education du Québec ont alloué
chacun plus de 6 millions$ pour la création de l'IRAFN.
D'autres bailleurs de fonds, publics et privés, se sont
ajoutés pour en arriver aujourd'hui à une enveloppe
de 17,3 millions$, qui servira en bonne partie à la rénovation
du bâtiment qui accueillera l'IRAFN, sur le campus de l'Université
Laval, ainsi qu'à l'acquisition d'équipements.
(30 novembre)
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