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En manchettes sur le Net est une production Agence Science-Presse

Le "trou" dans la couche d'ozone sur le point de rétrécir?

 

Les premiers signes selon lesquels le "trou" dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique commence à se réduire, devraient faire leur apparition dans une dizaine d'années, selon un article qui vient de paraître dans la revue Nature (seul un résumé de l'article est disponible).

Et encore faudra-t-il s'assurer que les pays signataires du Protocole de Montréal (1992), sur la réduction des CFC (chlorofluorocarbones) respectent leurs engagements, souligne le chercheur, David J. Hofman.

Ce qui n'a pas empêché certains médias, comme le Washington Post, de bondir sur la nouvelle, et de titrer:
"Le désastre a été évité, disent les experts".

Mais ce que l'interdiction des CFC a évité, poursuit le journal, c'est en fait une détérioration encore plus grande que celle qui se préparait: "Un an après l'entrée en vigueur d'un bannissement international des produits destructeurs d'ozone, les scientifiques ont évalué ce qui a été sauvé: jusqu'à 1,5 million de cancers de la peau en moins par année, uniquement aux Etats-Unis."

L'ozone, présente dans la haute atmosphère terrestre, a pour fonction de faire écran aux rayons ultra-violets du Soleil. Les scientifiques parlent d'une réduction de la couche d'ozone depuis les années 80, et ont observé la formation d'un "trou" -en fait, un amincissement encore plus prononcé- au-dessus de chacun des Pôles.

En supposant que la plupart des pays coopèrent pleinement -une supposition optimiste- les cancers de la peau n'augmenteront "que" de 10 p. cent d'ici à l'an 2100, poursuivent les auteurs de l'article de Nature.

Car c'est bien d'une diminution ou d'une augmentation à très long terme dont on parle ici, et d'un projet à court terme. Or, déjà, des congressistes républicains à Washington ont commencé à réclamer une élimination de l'interdit imposé aux CFC, utilisés notamment dans les appareils de climatisation et les frigidaires.

Le 28 novembre, un groupe d'industriels américains demandait officiellement que soit repensée cette interdiction, faisant valoir d'autres études, selon lesquelles la réduction de la couche d'ozone n'aurait aucun impact sur la santé humaine (voir à ce sujet l'article du Washington Post et du Los Angeles Times, ce dernier nécessitant une inscription gratuite).