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Le 1er février 2002




Un sol-emblême pour le Québec?

(ASP) - Après le harfang des neiges, l’iris versicolore et le bouleau jaune, pourquoi le Québec ne se doterait-il pas d’un sol emblème? L’Association québécoise des spécialistes en sciences du sol (AQSSS) vient de lancer le concours. Le défi est lancé aux étudiants des cégeps, des universités et des instituts d’agronomie, qui auront pour tâche de désigner un type de sol représentant le mieux le Québec.

En soi, ce n’est pas une nouveauté. Chacun des États américains a désigné son sol emblématique officiel, reconnu par un acte législatif. Depuis 1997, le Nouveau-Brunswick et l’Ile-du-Prince-Edouard ont chacun leur sol emblème provincial : Holmesville et Charlottetown.

Il faut rappeler que, de façon analogue à la taxonomie des espèces végétales et animales, les sols sont classifiés par les pédologues (spécialistes des sols) en fonction de leurs propriétés morphologiques, chimiques et physiques. Par exemple, l’appellation Sainte-Rosalie désigne un sol argileux que l’on retrouve dans la plaine de Montréal. Son nom scientifique est Gleysol humique orthique, mais son nom commun provient du village près duquel cette série de sols a été reconnue, décrite, classée et cartographiée pour la première fois. Depuis les années 1940, 615 séries de sols ont été identifiées et cartographiées, surtout dans les régions agricoles du Québec méridional.

"Bien plus que d’adopter officiellement un sol comme emblème du Québec, le concours vise à promouvoir la connaissance des sols, une ressource naturelle essentielle du patrimoine culturel québécois", avance Luc Lamontagne, chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada et responsable du concours. " Si la majorité des gens savent qu’ils ont besoin d’air pur et d’eau salubre pour demeurer en santé, peu sont conscients que leur bien-être dépend également de la santé du sol. Les sols ne sont pas éternellement renouvelables, d’où l’importance de les conserver. Il faut environ 500 ans pour accumuler 2,5 cm de sol dans la couche de surface d’une prairie, mais tout peut se perdre en moins de deux ans, suite à de fortes pluies ou à l’érosion.

Le sol emblème choisi devra être une série de sols exclusive au Québec, représentant un sol dominant et très étendu. Il devra aussi être reconnu pour son utilisation, par exemple sa productivité agricole ou forestière, et posséder une certaine valeur historique. Au terme du concours, fin juin 2002, le sol désigné gagnant ne sera pas automatiquement homologué par le Québec. Mais l’AQSSS estime que c’est la première étape...

Emmanuelle Bergeron

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