On est grosse dans la tête
(ASP) - L'obésité est dans
l'il de celle
qui a de l'argent. Selon une
étude montréalaise, plus les femmes sont
riches en effet, plus elles se trouvent grosses. Ce qui
n'a strictement rien à voir avec le fait de souffrir
vraiment d'embonpoint: tout
est uniquement affaire de perception.
L'étude est parue dans la dernière
édition du Journal of Epidemiology and Community
Health. Lindsay McLaren et Lise Gauvin, du Groupe
de recherche interdisciplinaire en santé à
l'Université de Montréal, ont interrogé
895 femmes de 25 à 56 ans, provenant du Québec,
de l'Ontario et de l'Alberta.
Il en ressort que, chez celles dont l'indice
de poids corporel était moyen, les femmes de quartiers
riches étaient 71% à être insatisfaites
de leur corps, contre 43% dans les quartiers plus pauvres.
Chez celles dont l'IPC était supérieur à
la moyenne, la proportion chez les "riches" passait à
82%, contre 71% chez les autres.