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Le 26 février 2003



Oublier avec une piqûre

(ASP) - Effacer le souvenir d'un traumatisme, avec une simple piqûre? Certains croient qu'on s'approche de ce moment, à mesure que s'accroissent nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau. Il y a deux ans, le Dr Karim Nader, de l'Université McGill, démontrait que chez un rat, un souvenir terrifiant réactivé dans la partie extérieure de son cerveau, avait été effacé par une piqûre d'anisomycine. Aujourd'hui, il renchérit: le même processus se produirait dans une autre partie du cerveau, l'hippocampe.

Dans une étude parue cet automne dans la revue Neuron, on peut lire que des rats, qui avaient été conditionnés (par des chocs électriques sur les pattes) à avoir peur de l'environnement où ils étaient placés (par exemple, une boîte), ont permis à Nader et à son collègue de l'Université de New York, Joseph E. Ledoux, de démontrer que chez ces rats, les souvenirs semblent être emmagasinés dans les mêmes régions du cerveau que chez les humains. De là à croire que ces souvenirs pourraient être effacés ou réactivés de la même façon chez eux que chez nous, il n'y a qu'un pas...

"Les théories actuelles, explique dans un communiqué le Dr Nader, attaché au département de psychologie de McGill, avancent que les souvenirs sont traités par le cerveau pour commencer comme des souvenirs à court terme avant d'y être stockés comme souvenirs à long terme." Or, ses rats disent le contraire: "si vous réactivez le souvenir terrifiant et que vous empêchez la production des protéines" (protéines dont on sait qu'elles servent à "fixer" ou "reconsolider" ces souvenirs), le souvenir se perd.

Ce qui pourrait en même temps expliquer pourquoi les souvenirs peuvent être aussi facilement altérés: vous êtes témoin d'un accident, et vous entendez quelqu'un parler de la victime à la veste rouge. Vous vous souviendrez de la veste rouge, même s'il n'y en avait aucune sur le lieu de l'accicent! C'est ce qu'on appelle la mémoire induite, et on sait maintenant, biologiquement, comment ça marche.

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